Redemptor Hominis

UNION EUROPEENNE - Un essai de P. C. Aubrit St-Pol

L'UNION EUROPÉENNE

«Un état de crise permanent...»

(ESSAI)

 

Introduction Générale :

L'idée d'unir les États  européens en une confédération avec un pouvoir central est peut-être inspirée par la nostalgie de l'Empire Romain, mais attribuer à ce même empire l'idée d'origine quant à l'intention réfléchie de Rome de fonder l'unité de l'Europe est une contre-vérité historique. Rome a fait l'unité de ses conquêtes, mais au seul profit de Rome, sans autre souci ou préoccupation que de pourvoir aux besoins vitaux de l'antique cité. On ne peut pas non plus se référer à l'expansion de la nationalité romaine, celle-ci ne se développera qu'à la fin. Toutefois, il semble plus exact de considérer que cette idée soit née quand la foi chrétienne devint religion d’État. L’Empire Chrétien Uni, puis les deux empires chrétiens d'Occident et d'Orient, ont certainement fait naître l'idée d'une Europe Unie politiquement puisque l’Église  était alors le lien spirituel, culturel et structurel unique. Dieu ne l'a pas permis, car à n'en pas douter, en regard de l'histoire, une telle réussite n'eut pas manqué de nourrir moult orgueils.

Et si le projet d'une Union Européenne ne pouvait se réaliser que sur le terreau de l'humilité ?

 

A - Les causes modernes de l'Union Européenne :

Les causes modernes sur lesquelles l'idée de l'Union Européenne a germé sont dues, dans la suite de l'épouvantable révolution de 1789, aux guerres napoléoniennes. Il n'est pas erroné de le penser, d'autant que les soutiens les plus constants au 1er Empire vinrent des obédiences maçonniques, derrière lesquelles se profile le spectre des Illuminatis qui deviendront la Fraternité Blanche, après la Première Guerre mondiale. Il peut  sembler que cette proposition soit contradictoire avec le fait que ce sont justement les guerres napoléoniennes qui ont favorisé les nationalismes,  nourris de manière irresponsable par le romantisme ; mais l'intention de l'Empereur était bien de dominer les États  européens au nom de la révolution par un pouvoir central auquel se soumettraient les États  conquis ; cette volonté était dictée par sa haine  envers l'Angleterre. Il n'est pas sûr qu'il ait jamais existé chez lui une intention moderne d'Union européenne. Il est toutefois établi, par les recherches historiques les plus rigoureuses, que les conflits européens modernes sont bien les conséquences immédiates des conquêtes napoléoniennes qui ont fait le lit idéologique et politique des nationalismes1. Il est tout aussi vrai que ce sont les diverses sociétés occultes qui furent à l'origine de la politique d'unité nationale de l'Italie (Grand-Orient) et de l'unité  allemande  (Illuminatis) dans la perspective de la constitution de zones économiques permettant l'émergence d'un gouvernement mondial institutionnel.

Il ne fait aucun doute pour nous, en regard de l'histoire, que les guerres de 1870, 1914-1918, 1939-1945, en dehors des considérations idéologiques et humaines, éclatèrent à l’instigation de réseaux secrets, occultes,  politiques et bancaires ainsi qu'ils furent des acteurs déterminés  du renversement de la Maison Austro-hongroise et de la Maison impériale des Romanov, renversement que rien ne nécessitait.

Nous devons prendre en compte le fait que depuis le schisme de la Réforme bien des événements qui bouleversèrent l'Europe, surtout à partir du XVIIIème siècle, furent, pour certains d'entre eux, suscités par ces sociétés occultes très haineuses2 de l’Église  et ayant pour objectif lointain l'émergence de ce gouvernement mondial.

Il ne fait aucun doute que le sang versé durant les Deux Guerres mondiales furent les causes majeures, morales, spirituelles de la mise en œuvre de cette noble idée d'Union Européenne, sans oublier que certains firent en sorte qu'elles devinrent des instruments efficaces pour atteindre les objectifs mondialistes.

 

B - Le Traité de Rome, une promesse cancéreuse :

 À Rome, dans le Capitole dessiné par Michel-Ange, le 25 mars 1957, dans la salle des Horaces et des Curiaces, la France, l'Italie, l'Allemagne, le Luxembourg, la Belgique et la Hollande signaient le Traité de Rome qui fondait la C.E.E, socle de la future Union Européenne.

La symbolique de la salle où fut apposée la signature ne devait pas être ignorée de certains des Pères Fondateurs. En effet, las des guerres, les villes d'Albe et de Rome voulurent en finir une fois pour toute, elles  missionnèrent  chacune trois de leurs meilleurs champions qui durent se battre jusqu'à la mort, le vainqueur fut un Horace   qui, dans le feu de son triomphe, crut de son devoir d'assassiner sa sœur parce qu'elle osait pleurer un Curiace  dont elle se savait aimée...

Nous verrons que cette allégorie se rapporte assez bien à la signature du Traité de Rome et par extension à l'Union Européenne.

Le Traité de Rome signé en 1957 est le premier du genre depuis la Seconde Guerre mondiale : c'est un traité de paix entre belligérants. Il est accompagné du Traité Euratom et d'un pré-accord qui définit la politique agricole commune qui sera mise en œuvre en 1962.

Les Pères Fondateurs sont : Robert Schuman (F)

Jean Monnet (F)

De Casperi (I)

Joseph Bech (Benelux)

P.H. Spaak (Be.)

Konrad Adenauer (Ger.)

R. Schuman, De Casperi, K. Adenauer, J. Bech sont des démocrates chrétiens catholiques pour les trois premiers, luthérien pour le quatrième.

P.H. Spaak est socialiste, il appartient à son internationale

Jean Monnet est sans parti connu, mais appartient au courant international mondialiste, reconnu comme dépourvu de sentiments patriotiques.

Toutes ces personnalités ont vécu les Deux Guerres mondiales et elles ont toutes résisté au nazisme et à Mussolini. Leur volonté est simple ; ils veulent la paix en Europe, non par l'équilibre des forces comme il en avait été décidé au congrès de Vienne en 1815 et renforcé par Raymond Poincaré3 à l'issue de la Première Guerre mondiale. Ils veulent la paix par la réconciliation entre les patries et les peuples. Leur démarche a la légitimité du sang versé et par le fait que c'est en Europe que se cristallisèrent les foyers de tension qui amenèrent ces conflits mondiaux.

L'architecture de ce projet repose sur des principes simples :

- le respect des peuples, de leur souveraineté, de leur identité.

- la recherche d'une dynamique économique et commerciale commune basée sur un effort permanent de réalisme plus que de pragmatisme.

         - une exigence non-négociable : le respect des fondements démocratiques, respect des libertés individuelles et collectives4.

Ces bonnes intentions une fois exprimées avaient déjà un goût amer. En effet, c'était sans compter sur l'influence idéologique de Jean Monnet, dont certains faits, entre autre l'étonnant témoignage des communistes français, laissèrent à croire qu'il était un de ces crypto-communistes qui ont pollué la vie politique française à l'exemple de Lionel Jospin (trotskiste).

C'est Jean Monnet qui donne une impulsion  au concept de supranationalité ; ce sont ses liens étroits avec les milieux bancaires et d'affaires anglo-saxons qui le convainquent d’œuvrer à l'émergence d'un gouvernement mondial5.

Il apparaît comme une évidence que, dès son origine, la C.E.E est soumise tacitement à la bienveillance des U.S.A où résident les mécanismes d'un gouvernement mondial. On peut considérer que Jean Monnet fut un membre d'une de ces organisations crypto-politiques : la Trilatérale – le Bilderberg – le SFR - ce groupe est une émanation de la Fondation Rockefeller dont est issu le Planning Familial, véritable armée antichrétienne et pro-mort.

Le Président De Gaulle6 qui à Londres fut en rapport avec les Illuminatis, mais avait été formé au maurrassisme, se méfiait de Monnet et, contre l'avis de beaucoup, il privilégia l'entente franco-allemande et il eut raison sur le fond. La décision de construire l'Union Européenne avec l'Allemagne comme partenaire principal a marginalisé l'idée de la supranationalité, du moins pour un temps. Malheureusement, en réaction à cette entente, les autres pays membres décideront de se rapprocher des USA et de se mettre sous leur protection.  À l'évidence, dès l'origine, de graves divergences se firent jour quant à l'idée de cette union, quant à sa substance...

Les pommes de discordes seront toujours présentes et s'accroîtront en nombre et qualité avec l'adhésion lâche et imbécile de la Grande-Bretagne ; décision  ô combien malheureuse à laquelle De Gaulle était radicalement opposé. C'est le Président Pompidou qui fit sauter l'interdit, ce fut même son premier acte politique majeur en Europe. Mais Georges Pompidou, sans être membre d'aucune société occulte, était un homme du secteur bancaire et donc au fait des réseaux internationaux, il a sans doute cédé aux conseils avisés de certains membres de son entourage qui avaient tourné le dos à la patrie.

Jean Monnet aura été le semeur, le fécondateur actif de l'idéologie mondialiste en Europe. Il a fait choix d'une culture apatride dès le début de sa carrière d'homme d'affaires, lorsqu'il représentait la société familiale (le cognac) à Londres et à New-York. Il sera considéré comme un homme de gauche, car il s'appuiera sur l'internationale socialiste pour porter son idéologie mondialiste, d'où son amitié avec Paul-Henri Spaak, premier ministre du royaume de Belgique.

Adenauer, Schuman, de Casperi, Bech avaient une approche plus raisonnable quant à la construction de l'Union Européenne, leur humilité authentique était nourrie dans le sang des hécatombes des deux guerres. L'union de l'Europe devait être un moyen, un instrument pour favoriser les équilibres et la fortification économique, culturelle, sociale et spirituelle des peuples et patries ; il ne fallait surtout pas selon eux que cette union devinsse en soi une fin...

C - Une nouvelle génération politique, la rupture :

Le premier choc pétrolier va amener un changement radical qui s'avérera fatal pour l'Europe et providentiel pour les tenants d'un gouvernement mondial et donc l'organisation des dix zones7. Suite à la crise du premier choc pétrolier, les U.S.A organiseront de façon informelle des réunions d'information entre les grandes puissances. Mais c'est Valéry Giscard d'Estaing qui proposa des réunions du « G 5 » plus formelles, (son père avait demandé la francisque et était, dès avant guerre, membre de la Trilatérale ainsi que Raymond Aron et de Jouvenel pour les plus anciens, suivis par Raymond Barre qui en fut le président pour l'Europe et c'est Jacques Delors qui lui succédera). Ce « G 5 » s’élargit à l'Italie et au Canada. Ce conseil devint le moteur politique principal pour l'exécution de « l’œuvre mondialiste avec à la clef un gouvernement mondial » que réclame aujourd'hui Jacques Attali.

L'ensemble de ces nouveaux facteurs influenceront la construction de l'Union Européenne, construction qui deviendra une fin en soi et non plus un moyen au bénéfice des peuples et des patries.

François Mitterrand avait la culture et les moyens intellectuels pour corriger la rupture politique de l'Union Européenne, malheureusement deux facteurs l'aveugleront : sa haine de De Gaulle et deux âmes damnées : Jacques Delors et Jacques Attali, tous les deux membres de la Trilatérale, et plus incidemment Michel Rocard, membre du Bilderberg, dont l'influence déterminera les orientations de la recherche scientifique en matière de bioéthique...

Le Président Mitterrand se fera l'homme tutélaire des mandarins de Mai 68 ; c'est alors que se leva tout ce qui contenait de haine contre la patrie, de pacifisme et d’humanisme athée et maçonnique. Il devint le marche-pieds de leur triomphe dans deux centres éminemment sensibles : l’Éducation  nationale et l'Europe. Malheureusement, tout ce qui comptait d'esprits cultivés, déliés, capables de faire un front uni contre cette politique suicidaire s'écarta ou accepta la marginalisation. C'est aujourd'hui le triomphe de la racaille soixante-huitarde, la cause manifeste de bien des maux et drames.

On ne peut que déplorer l’indécence du silence de nos intellectuels catholiques, confinés dans des entendus, des convenances qui étouffent la liberté de l’Évangile  et sur lesquels il n'est plus envisageable de s'appuyer ; les branches sont pourries, insalubres pour le retour de la joie évangélique de la liberté des enfants de Dieu. Ces maréchaux de Madame Sans-Gène et d'Offenbach.

D - La chute du communisme et  le Traité de Maastricht :

La chute du communisme accélérera l'adhésion des pays de l'ancien bloc soviétique et consacrera la rupture politique des Pères Fondateurs. Jean Monnet triomphe !

Jouant sur la peur des nationalismes, s'appuyant sur les malheureux événements de l'ancienne Yougoslavie, les tenants du gouvernement mondial, espérant la création du fédéralisme européen, ont urgé l'adhésion des pays de l'Est ; et vint le Traité de Maastricht.

Le Traité de Maastricht fut une sorte de « pragmatique sanction », Philippe Seguin, franc-maçon, avait compris le danger de ce Traité, sa vision à long terme était juste, sans doute en ignorait-il les vrais tenants, il était trop honnête homme. Ce traité rompait définitivement avec l'esprit et l'intuition des Pères Fondateurs, il n’était pas un simple toilettage, il fallait autre chose pour avancer vers la supranationalité.

La création de la monnaie unique fut une proposition suggérée par les « trilatéralistes » : Barre, Delors et le frère de Giscard d'Estaing, membre du SFR... ; elle allait de pair avec l'accroissement du rôle de la Commission et de son Président... Cette fois, l'intention originale des mondialistes a beaucoup de difficultés de se dissimuler. Le voyage de Jacques Delors aux USA pour obtenir leur accord alors que l'administration Reagan y est opposée jette un étrange éclairage sur la puissance de ces organisations crypto-politiques et mondialistes. Il ne fait pas de doute que l'Union Européenne est devenue l'une des dix zones (dix royaumes)...

Un gouvernement mondial ne peut réussir que s'il se trouve une justification qui lui devienne une source pour sa légitimité ; pour cela il lui faut réduire au maximum l'influence des religions et la plus importante d'entre elles, à cause de sa capacité de résistance et de sa lucidité intellectuelle et spirituelle : l’Église  Chrétienne, catholique et orthodoxe. Il faut aussi créer des appétences nouvelles qui flattent par le bas les appétits les plus égoïstes de l'homme surtout en Occident ; d'où la multiplication des lois contre la morale naturelle et le droit moral naturel, mais cela ne suffit pas ; il faut faire du  tapage sur tous les événements qui peuvent affaiblir l'autorité et le prestige de l’Église  : les manipulations de la presse. En même temps, car le temps presse, il faut susciter des conflits inter-religieux, d'où  la montée des tensions entre musulmans et chrétiens, entre les musulmans eux-mêmes et surtout la réduction maximale des poches chrétiennes en terre musulmane qui sont les seules à avoir  des capacités efficaces et efficientes de  résistance spirituelle contre ces projets de blasphème. Les crises, financière, économique plus celle du surendettement des États , maintiennent le citoyen dans une telle préoccupation qu'il ne voit pas les menaces sourdes et lourdes qui s'amoncellent au-dessus de lui, le pire étant qu'il n'entend plus les avertissements... car il a un lourd besoin de se rassurer.

Il faut bien comprendre qu'en l'état actuel, l'Union Européenne s'inscrit dans la ligne droite de la révolution de 1789, elle est devenue radicalement antichrétienne.

DSK a écrit quelque part que : « la crise de l'Union venait d'un déficit de démocratie. » C'est une juste analyse. Le Traité de Lisbonne en est illustration ; sa ratification a été obtenue soit par le vote parlementaire, soit par voie référendaire qui, pour la France, la Hollande et l’Irlande, l'a rejetée ; on fit tant et si bien et ce, dans le plus grand mépris de l'esprit démocratique, et pour la France en passant  par-dessus la Constitution8, qu'on peut affirmer que la démocratie en Europe a reculé ; Sarkozy et Baroso en ont été les fossoyeurs déterminés.

Les crises financières et économiques que traverse l'Union Européenne  sont une rude leçon d'humilité et de bon sens. Il est trop tard, ce projet dénaturé est devenu une machine infernale qui fait souffrir les peuples et les patries, il faut souhaiter que cette Union-là s'effondre, car elle est devenue un blasphème.

Ces crises ont commencé avec celle des subprimes, il est difficile d'admettre qu'aucun organisme n'a vu venir la catastrophe. On peut raisonnablement penser que, comme pour  crise de 29 provoquée par Joseph Kennedy, homme sans vertu ni honneur, la crise des subprimes a été sciemment provoquée pour des fins politiques expliquées plus haut. De même qu'il nous est bien difficile de croire que la situation réelle de l'économie grecque a pu échapper aux établissements indépendants de contrôle ainsi qu'aux organismes européens et mondiaux... Si c'est vraiment le cas, alors nous sommes gouvernés par des incapables hors qualité. Mais qui peut croire cela ?

On nous ment et on nous manipule ! Les buts sont à rechercher dans la perspective de l'instauration du gouvernement mondial et peut-être, mais alors nous atteindrions un haut degré de perversion, s'agirait-il aussi de reprendre la main sur l'économie de la Chine qui peut faire opposition au projet d'un gouvernement mondial, tant son nationalisme est sourcilleux. Il est une certitude, aujourd'hui, tout concours au rejet radical de Dieu et de toute morale ; il faut en tirer toutes les conséquences, l'homme de prière, l'homme juste doit entrer en résistance, résistance spirituelle, culturelle, intellectuelle...

Encore une fois, nous voulons ici préciser que nous ne sommes pas partisans fondamentalistes de la théorie du complot au sens commun ; mais nous sommes bien contrains, en notre qualité d'intellectuel et de chrétien, c'est-à-dire témoin de la Vérité divine, mais aussi de la vérité de l'acte de l'homme, de dire les choses telles qu'elles nous apparaissent, d'essayer  d'en faire ressorti les rouages afin de mieux éclairer l'avenir, les  pas de notre prochain. Et que nous sachions que, si une cause produit  des effets, les effets ont une cause ou plusieurs causes ; et nous le savons, surtout depuis la Seconde Guerre mondiale, l'histoire des hommes ne devient grande que par l'accumulation de la petite histoire qui est souvent la lumière qui éclaire les obscurités de la grande... Notre présent essai tend à mettre à jour des rouages ténébreux montés à des fins encore plus enténébrées.

Oui, si nous n'étions pas habités par la grâce de notre baptême, nous serions portés  à  désespérer tant la situation semble n'avoir humainement plus aucune solution ; pourtant notre espérance est dans Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ et nous savons en toute certitude qu'au terme de l'histoire humaine se trouve le Salut...

 

 

1 Il y a eu, et cela demeure, divers nationalismes, mais tous ont ensanglanté l'humanité et ceux qui pourraient advenir   seront inévitablement sanglants, car le nationalisme induit inexorablement les racismes et toutes les sortes d'irrespects de la personne. Le nationalisme est étroitement lié à l'antisémitisme moderne.

2 Il suffit de lire les correspondances de Voltaire, du premier ministre du Portugal et de tant d'autres pour comprendre l'émergence ordonnée des sentiments antichrétiens et considérer qu'ils n'étaient qu'un des éléments majeurs dans une intention bien ordonnée. Certes, on peut nous reprocher d'être un partisan aveugle du complot universel ; nous nous sommes déjà expliqués sur le sujet : le seul comploteur est Lucifer, mais il est évident qu'il a pour lui ses églises et que des hommes et des femmes, peu nombreux, agissent dans ses optiques, d'autres « non-initiés à ses secrets » agissent en fonction de leurs sincères convictions et sont manipulés. Mais il ne fait aucun doute que l'humanité est soumise à des agents habités par la haine des religions et certainement la haine de l’Église  Chrétienne qui a le pouvoir efficace de s'opposer aux agissements lucifériens.

3« La raison [de ce projet] est le besoin de trouver une façon d'arrêter la menace d'un retour du militarisme allemand et corriger l'erreur faite à l'époque de Poincaré quant on pensait qu'occuper la Ruhr était la solution. » (extrait du discours d'Alcide De Casperi, au sénat italien, 15 mars 1952)

4« L'Europe ne sera possible que si une communauté des peuples européens est rétablie, dans laquelle chaque peuple fournit sa contribution irremplaçable, insubstituable, à l'économie européenne, à la pensée, la poésie, la créativité occidentale » (K.Adenauer – Cologne, le 24 mars 1946 devant l'union chrétienne-démocrate de la zone d'occupation britannique)

5« Aussi longtemps que l’Europe restera morcelée, elle restera faible, et sera une source constante de conflits. [...] avec le plan Schuman et avec l'armée européenne, nous avons posé les fondations sur lesquelles nous pourrons construire les États-Unis  d'Europe, libres, vigoureux, pacifiques et prospères. » (J. Monnet, discours devant la National Press Club, 30 avril 1952, Washington) - « La prospérité de notre communauté européenne est indissolublement liée au développement des échanges internationaux. Notre Communauté contribuera à régler les problèmes d’échange qui se posent dans le monde. Nous sommes déterminés à rechercher sans délais dans des conversations directes, les moyens de mettre en œuvre l’intention déclarée du gouvernement britannique d’établir l’association la plus étroite avec la Communauté. Nous sommes convaincus que nous pouvons envisager une collaboration étroite et fructueuse avec les États-Unis, qui depuis la proposition faite par Monsieur Schuman le 9 mai 1950, nous ont donné des preuves répétées de leur sympathie active. Nous assurerons toute liaison utile avec les Nations unies et l’Organisation européenne de coopération économique. Nous développerons avec le Conseil de l'Europe toutes les formes de collaboration et d'assistance mutuelle prévues par le traité. Mais, nous ne sommes qu'au début de l'effort que l'Europe doit accomplir pour connaître enfin l’unité, la prospérité et la paix. » (Discours de J. Monnet en 1950

6De Gaulle fut  contacté par les Illuminatis qui, en échange de leur aide pour parvenir au pouvoir, s'engagea à affaiblir l’Église  de France et  à accélérer la décolonisation, contrat qu'il accomplit à la perfection. Monnet avait bien compris que De Gaulle était son principal adversaire, il suggéra aux forces alliées de le faire disparaître ce qui en dit long sur les enjeux et la valeur morale du bonhomme. Il est ici intéressant de souligner que tout ce qui est ordonné à la volonté de l'enfer peut tout à fait s'opposer en son sein et ce, sans pitié aucune ; il n'y a pas d'harmonie en ces lieux de malédictions.

7Ces dix zones sont les dix royaumes annoncés par Marie à La Salette ; ils lutteront contre l’Église .

8Constitutionnellement, la voie référendaire est supérieure à la voie parlementaire ; il s'agit, pour la France, d'un coup d’État.



20/07/2011
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