Redemptor Hominis

"Tu ne tueras pas" - l'euthanasie

« TU NE TUERAS PAS »

de 

L’Euthanasie

par

  Pierre-Charles Aubrit Saint Pol

 

Introduction :

Au début du mois d’août a éclaté une nouvelle affaire d’euthanasie. Le médecin urgentiste, Bonnemaison, de l’hôpital général de Bayonne a reconnu les faits. Nous savons qu’il s’agit bien d’assassinats. Il existe de fortes suspicions pour que ce ne soit pas un acte de « compassion ».

 

A-   Un acte politique, idéologique, opportuniste :

En effet, cette affaire de Bayonne apparaît comme opportuniste. Elle éclate au moment où la campagne électorale se met en mouvement en plus d’autres indices :

1-     Absence de plainte des familles ; ce qui n’est pas normal à moins qu’elles n’y aient consenti avant l’acte meurtrier ou bien après. Il s’agirait d’une complicité active ou passive.

2-     L’étonnante passivité du conseil de l’Ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques.

3-     Le choix des victimes, toutes âgées.

4-     Qu’il s’agisse d’un urgentiste et  non d’un médecin attaché à un service spécifique.

On peut légitimement se demander s’il ne s’agit pas d’un acte révolutionnaire, politique de façon à introduire ce thème dans la campagne électorale.

La justice s’en est saisie. Elle doit établir la vérité sans autre considération. Nous ne doutons pas qu’elle aille au-delà des apparences.

 

B-   Inintelligence progressive de l’homme et de sa personne :

Le concept de personne et l’intelligence ontologique de l’homme subissent une corrosion qui a débuté avec le schisme de la Réforme protestante et qui s’est poursuivie par étape dont voici les plus importantes selon moi :

a-     Le libre examen : l’homme est son propre juge.

b-    Le divorce : fragilisation des fondements de la société occidentale.

c-     La contraception : le corps devient un simple instrument de plaisir.

d-    La dépénalisation de l’avortement : l’homme s’approprie le droit de vie et de mort, l’enfant devient un sujet utilitaire.

e-     On normalise l’anormalité : La dictature des comportements et accouplements hors-nature.

f-      L’eugénisme : la sélection du surhomme.

g-     L’euthanasie : la souffrance, la vieillesse sont trop laids et coûteux, ils ne correspondent plus à l’idée que l’on a de soi et de l’homme.

h-    Le clonage reproductif humain : on devient créateur de la vie, c’est la troisième transgression.

 

C-    Une décadence, fruit d’une intention bien ordonnée :

Cette perte de l’intelligence de l’homme amène à une forme inimaginable de ségrégation, une ségrégation ontologique. Car l’homme que je veux n’est pas celui que Dieu me propose : Je suis mon propre Dieu !

On doit admettre que les sociétés occultes qui, dès le XVe siècle ont vu le jour ou plutôt la nuit, n’ont pas cessé d’œuvrer en vue de cette décadence. Nous ne sommes pas très loin du néandertalien, de la bête.

Il faut également considérer que les deux guerres mondiales ont été des facteurs majeurs dans l’affaissement de la morale sociale et individuelle. Le résultat aujourd’hui, c’est que toutes les sociétés, sauf peut-être celles très éloignées de la civilisation, ne possèdent plus les sauvegardes naturelles ce qui entraîne un effondrement de même nature pour les individus. On le voit avec les problèmes de la délinquance. Les primo-délinquants comme les adultes donnent un témoignage de non-connaissance d’eux-mêmes. Ils ne savent pas qui ils sont et ne trouvent pas de raison à se connaître. Ils n’ont aucun appétit à apprendre sur eux-mêmes et donc à recevoir des autres. Ils ne sont plus dans une attitude du mérite, mais dans celle de l’accaparement.  Ils sont pris au piège des appétences qu’ils veulent satisfaire au plus vite quels que soient les moyens employés et dans le plus grand mépris de l’autre, du prochain.

 

La société a repoussé Dieu ; Dieu se retire. Les responsables politiques n’ont plus l’assistance de l’Esprit Saint. La société des hommes est livrée à ses appétences. Elle est soumise à la sauvagerie de ses égoïsmes. Dieu la laisse à la mesure qu’elle s’est choisie et elle tombera aux pieds de l’Antéchrist.

Elle est devenue ignorante de la conscience morale ce qui produit un vide, un abîme ontologique qu’elle cherche impérativement à combler. Elle est poussée à s’inventer une nouvelle structure sociale - non-morale - pour passer à l’amoralisme. C’est le triomphe effarant de l’hyper-individualisme, l’hyper-sentimentalisme d’autant plus actifs que la société repousse la négation de la raison jusqu’à un absurde désespéré.

 

Ce nouveau soubresaut des « pro-euthanasie » n’a aucune justification, puisqu’il existe des procédés d’accompagnement de fin de vie très efficaces. Il s’agit d’une action politique et idéologique à seul fin d’obliger les politiques à voter sa dépénalisation.

 

D-   La position de l’Eglise Apostolique, Catholique et Romaine :

« Le premier droit de la personne humaine est le droit à la vie. [Ce droit conditionne tous les autres droits.] Aussi doit-il être plus que tout protégé. Il n’appartient pas à la société ou à l’autorité publique, quelle qu’en soit la forme, de reconnaître ce droit à certains et de l’enlever à d’autres : toute distinction de cette sorte est inique, qu’elle se fonde sur la race, le sexe, la couleur ou la religion. Ce n’est pas de la reconnaissance d’autrui que procède ce droit, mais il la précède ; il exige donc d’être reconnu et il est strictement injuste de le refuser. » (Dézinger n°4552)

 

Nous le constatons une fois de plus, la position de l’Eglise en morale publique ou privée est ordonnée à une seule exigence, le respect de l’homme dans toute son intégralité. Son enseignement n’est pas la recherche d’un quelconque pouvoir ni une intrusion dans le gouvernement de la cité en tant que désir d’imposer son supposer vouloir politico-religieux.

Il est tout le contraire et bien conforme à sa mission qui est de défendre la dignité et le respect que l’on doit à tout homme. L’Eglise, en sa qualité d’instrument de Salut proposé à tous les hommes, a le devoir d’intervenir afin d’éclairer les consciences en vue d’un bien commun toujours supérieur, car ordonné au Salut de l’homme.

 

La pratique de l’euthanasie procède non pas d’un acte compassionnel ni d’amour, ni d’humanité. Il s’agit d’une intention ordonnée ayant pour but d’instaurer dans tous les rouages et les mécanismes de la société un humanisme athée, hédoniste et eugéniste. Un humanisme  qui n’est pas incroyance en Dieu – sur ce point, il serait dangereusement naïf de le croire – bien au contraire, ceux qui actionnent les pouvoirs publics, les pouvoirs culturels, médiatiques sont tout à fait croyants et agissent par choix délibérés, haineux de Dieu, haineux de l’homme. Ils ont fait choix de servir Lucifer, d’autres le servent sans le savoir, pour satisfaire à leurs appétences égoïstes tout en mettant en danger leur salut personnel et communautaire. D’autres qui pourraient parler en toute vérité et justice se taisent, quel que soit leur état de vie, ils deviennent leurs complices par une lâcheté inexcusable, ces infâmes de la médiocrité…

 

L’un des objectifs de ces puissances occultes est de parvenir à effacer la mémoire de Dieu chez tout individu, c’est-à-dire affaiblir le plus possible la garde du cœur, ce qui peut paraître  invraisemblable sauf si on reconnaît la première puissance la « memoria dei ». Lucifer veut que la plus belle créature que Dieu n’ait jamais créée en vienne à l’adorer, il veut prendre la place de Dieu dans le cœur des hommes, et pour y parvenir, il a besoin de la collaboration de certains de ces hommes.

 

E-    Les effets spirituels sur une victime euthanasiée :

« La mémoire ontologique va s'exercer dans toutes les strates de la vie humaine. Nous avons vu la mémoire générique et nous étions arrivés à cette conclusion que la mémoire génétique de la première cellule était un organe (au sens  "organon" grec) physique suffisant pour permettre un exercice primitif de la mémoire ontologique lors de l'apparition de l'A.D.N. C’est-à-dire qu'il est largement suffisant pour poser un exercice personnel ; comme le dit le comité d'éthique : « ce n'est pas une personne en puissance ».

Ce n'est qu'avec la mémoire ontologique qu'on peut  poser l'existence d'un exercice personnel, substantiel, ce qui induit que la création de l'âme spirituelle par le Créateur est au moment de la première cellule, et pas après. Si cet exercice spirituel de la mémoire était impossible dans la première cellule, ça prouverait qu'il est impossible que nous existions, que nous soyons créés par Dieu avant que cet exercice soit possible, sinon ce serait un phénomène additionnel - notre corps ne serait pas lié substantiellement à notre âme spirituelle, ce qui serait une aberration. Cela prouverait qu'il n'y a pas l'être. Ceci est CAPITAL. » (Extrait d’une conférence donnée par le Père Nathan aux R.C.A. de Montpellier)

 

Nous voyons toute l’importance de la mémoire puisqu’elle participe directement, sous de multiples qualités, à la formation de la personne. L’ensemble de ces mémoires permet l’élaboration de notre conscience, de notre prise de conscience de ce que nous sommes et c’est sans doute grâce à cette élaboration que se forment les garde-fous, les gardes du cœur.

Mettre fin arbitrairement à une vie, en dehors d’une condamnation pour crime, est une faute morale grave certes, mais ô combien plus grave spirituellement !

 

Nous savons, que dès sa conception, le petit d’homme est soumis aux conséquences du péché originel qui le mène directement à la mort physique selon un temps dévolu par Dieu. Mais nous savons également que notre corps physique est la partie mortelle unique de ce qui constitue notre être et notre personnalité et que par delà cette mort physique nous continuons de vivre, car si ce n’était pas le cas, il n’y aurait pas de jugement. Nous sommes donc immortels de fait. Aussi, lorsque nous tombons malades, et quelles que soient les douleurs de la maladie, il n’en demeure pas moins vrai que cette épreuve est une source de grâces spirituelles tout à fait nécessaires à notre éternité en Dieu. Les anciens se doutaient de ce quelque chose, car on trouve  trace de cette réflexion dans la culture populaire : « Il n’est pas bon qu’un homme meure subitement, de manière imprévisible,  car rein ne l’a préparé à ce passage. Aussi il se dit que « mort violente ou prématurée est soi une grâce de salut soit celle du jugement en vue de la condamnation. »

Interrompre le cours naturel de la vie a des incidences graves sur le cheminement spirituel de la victime. Il se peut même qu’un acte d’euthanasie puisse la précipiter  dans la damnation…

La valeur salvifique de la souffrance est affirmée par le sacrifice du Christ sur la Croix au sommet du mont Calvaire même si le malade n’est pas de confession chrétienne.

Relisons le récit de la mort de Socrate ; son agonie est une formidable leçon de vie.

Nous prenons la mesure du drame spirituel qui se profile pour ceux qui exécutent les mourants et les malades, comment peut-on en arriver à inscrire son nom dans la liste des criminels de l’humanité ? Fallait-il vraiment lutter contre l’idéologie nazie ? Puisque aujourd’hui, nous faisons ce qu’ils faisaient, et ce pourquoi entre autre ils furent condamnés.

 

Quelles peuvent bien être les raisons sociologiques qui font que l’euthanasie puisse apparaître comme une liberté de l’homme ?

La liberté est une capacité ontologique, elle est constitutive de l’être humain et de sa personne. La liberté vécue comme un allié de l’amour sous tendu par l’intelligence n’est pas une conquête, mais un don, un trop plein d’amour divin. Elle le demeure si son usage est conforme à l’intention du Créateur, elle cesse de l’être si elle est détournée de sa finalité, si elle se dresse contre Dieu. Elle n’est plus un trop plein, mais une puissance de restrictions successives, elle contribue aux manques tout en multipliant les appétences aliénatrices.

Est-ce qu’un mauvais usage de la liberté explique l’affranchissement de cet interdit ? Pour y répondre, il faut identifier les appétences qui habillent cette non-liberté :

 

1-     L’hédonisme : il faut supprimer ce qui n’est pas digne du regard de » l’homme libre ». La souffrance est laide, l’agonie est laide, la vieillesse est laide. Un homme libre, selon l’humanisme athée et maçonnique ne peut admettre l’évidence de la ruine d’un corps ; cette étape normale est considérée comme honteuse. Elle doit être cachée et écourtée.

 

2-    L’eugénisme : il participe de cette culture de mort, du refus de la laideur au nom d’un esthétisme précieux où la substance n’a plus sa place ; c’est une forme de rejet de « l’incarné », ce qu’illustre fort bien le cubisme, mais surtout le « Roman Moderne[1] ». Au nom de la science et de la bienséance, camouflé derrière la douleur des géniteurs, l’handicapé est inesthétique socialement, il doit disparaître.

 

 

3-     L’économique : un malade sans guérison possible, un handicapé, un vieillard cela coûte cher et pour l’entourage c’est un embarras dont il faut mettre un terme si possible légalement ; un acte qui soit socialement et moralement confortable, rassurant. La société d’ailleurs ne s’en trouvera que plus à l’aise ! N’est-ce pas convenable ?


Mais au fait, fallait-il vraiment combattre le nazisme ? Notre génération vaut moins que la génération nazie, car elle au moins n’était pas hypocrite, la nôtre l’est de vertigineuse manière…

 

 Ce sont vos choix de société que vous faites déjà lâchement porter à vos descendants ; ils vous haïront, ils réclameront contre vous la justice divine et leur mesure sera comble et sans appel.

Vous suscitez sur vous-mêmes des monstres infâmes sortis de vos infra-humain, ils seront vos terreurs.

 

« Même si la mort est considérée comme imminente, les soins ordinairement dus à une personne malade ne peuvent être légitimement interrompus. L'usage des analgésiques pour alléger les souffrances du moribond, même au risque d'abréger ses jours, peut être moralement conforme à la dignité humaine si la mort n'est pas voulue, ni comme fin ni comme moyen, mais seulement prévue et tolérée comme inévitable. Les soins palliatifs constituent une forme privilégiée de la charité désintéressée. A ce titre ils doivent être encouragés.[2] »

 

F-     La dépénalisation de l’euthanasie :


La dépénalisation des interdits liés à la morale ontologique de la personne humaine revient à donner droit de cité au mal en tant qu’entité juridique positive. Ce n’est plus dire le droit, ce n’est plus dire la loi, mais c’est dire le « non-droit » et la « non-loi ».

La loi est une nécessité qui émane de la structure familiale et qui a toujours marché de paire avec l’obligation d’adorer les dieux et le respect de la vie, elle-même découlant de la nécessité de la survie physique.

La loi et le droit se sont toujours élaborés positivement. Ils n’ont commencé à être négatifs qu’avec « L’esprit des lois » et la Révolution de 1789.

La dépénalisation de l’euthanasie et de tout le corps de lois qui précèdent sont, en vérité, attentatoires à la dignité de l’homme, et expriment le recul dramatique de l’intelligence que nous avons de nous-mêmes.  L’accélération du droit et de la loi négatifs est due aux répercutions des deux guerres mondiales sur lesquelles nous n’avons pas suffisamment réfléchi quant à leur inhumanité et leur amoralité.

Si, à l’exemple de la Hollande, nous dépénalisons l’euthanasie et quelles que soient les précautions, nous irons vers un élargissement et un contournement de la loi. Et si les personnes âgées veulent vivre tout leur temps, elles n’auront d’autres solutions que de se rendre dans des pays où cette loi n’a pas cours, comme le font aujourd’hui les Hollandais.  Nous venons de le voir avec la révision de la loi de bioéthique 2011, nous le voyons tous les jours avec l’avortement et le comportement plus que criminogène du Planning Familial ; la dépénalisation génère une synergie qui finit par ne plus être contrôlable ce qui entraîne des dérives exponentielles.

Le législateur qui décidera la dépénalisation de l’euthanasie aura le sort de ceux qui dépénalisèrent l’avortement, celui des criminels de l’humanité, ces génocidaires… Ils ne seront pas comptés chez les bienheureux et leur mémoire sera retirée des justes.

 

Je ne crois pas qu’il sera possible à cette majorité pas plus qu’à la prochaine de résister longtemps aux pressions des associations pro-euthanasie et anti-humaines, car le pire des lois a été voté, surtout depuis la loi de bioéthique 2004 revue 2011. Il est donc fatal qu’on en vienne à la dépénalisation de l’euthanasie ; comptons sur les francs-maçons, ils parviendront par tous les moyens, surtout déshonnêtes, à leur fin.

 

___________________________________

 

Voici un texte que j’ai reçu ce 07/09/11 alors que je terminais la rédaction de mon article. Je le publie ci-dessous in extenso. Le prix du sang de nos pères contre le nazisme est-il devenu vain ?

 

Eugénisme - Chez Nous au QUÉBEC

 

« Savez-vous ce qu’est l’eugénisme?  Selon le Petit Robert, ça veut dire : Science des conditions les plus favorables à la reproduction et à l’amélioration de la race humaine.  C’est ce que faisait Hitler pendant la guerre.  Il voulait une race parfaite.  Eh bien, pour ceux qui l’ignore, ceci ce fait ici même, aujourd’hui, au Québec.

  

Selon un rapport publié en 2007 et présentement enligne sur son site Internet, l’Hôpital "pour enfants" Ste-Justine commet des avortements tardifs dans le 3e trimestre (après 6 mois ou 26 semaines) pour raisons eugéniques (malformations, trisomie, etc.) et même pour des raisons dites "particulières" et "sociales ‘’.

 

Oui, on est rendu là…  Il me semble que ce n’est pas normal que dans une société qui se dit moderne et évoluée que nous choisissions d’avorter des enfants parce qu’ils sont handicapés.   Ça n’a pas de bon sens, on n’a pas évolué, on est retourné des siècles en arrière. 

 

Je suis moi-même handicapée et je ne voulais pas d’enfant de peur d’en avoir un handicapé aussi.   Quand je suis tombée enceinte, je me sentais incapable d’en prendre soin mais j’ai décidé de garder ma fille, même après les pressions que j’ai eue.  Elle est ce que j’ai de plus cher malgré qu’elle soit cardiaque, asthmatique et qu’elle ait un déficit immunitaire.  Si j’avais avorté, je n’aurais pas pu vivre cet amour que nous avons l’une pour l’autre.   De plus, j’aurais vécu une telle culpabilité que j’en serais morte de l’intérieur et développer des problèmes psychologique reliés à l’avortement comme chez tant d’autres femmes.

 

Je ne juge personne mais je veux juste comprendre pourquoi on enlève la vie à un petit être qui a droit de vivre même s’il n’est pas comme les autres.  Pourquoi ne pas donner la chance à la vie de vivre aussi imparfaite qu’elle soit?  Ces enfants handicapées ou non ont droit de vivre autant que vous et moi.   On dit qu’ils n’auront pas de qualité de vie. Mais qui sommes nous pour dire qu’ils ne seront pas heureux.  Quand on me dit qu’un fœtus de  moins de 22 semaines n’est pas viable, ça me fâche parce que tant qu’il est dans le ventre de sa mère, cet enfant vit.  Il est donc de la responsabilité de la mère de le rendre à terme comme il est.  En plus, qu’on ne vienne pas me dire que les 30,000 enfants avortés par an au Québec seulement sont tous handicapées et des exceptions.   On parle de choix de société… nous faisons aussi pire que ce qu’Hitler faisait.  C’est juste fait différemment, mais c’est la même maudite affaire!

 

Ce qui me choque le plus, c’est qu’on nous tient dans l’ignorance et qu’on nous met devant le fait accompli et qu’on ne fait rien.   «LA SEULE CHOSE QUI PERMET AU MAL DE TRIOMPHER, C’EST L’INACTION DES HOMMES DE BIEN» disait Edmund Burke écrivain et homme d’État irlandais  des années 1700.  Moi je dis que ce qui ce fait n’est pas bien! »

Jeannelle Cantin

Farnham



[1] Le « Roman Moderne » est une aberration intellectuelle et surtout artistique, car s’il y a un art qui réfléchit l’incarné c’est l’écrit. En effet, l’écrit est l’incarnation, la matérialité du verbe, de la parole ; c’est l’oralité descendue dans l’argile.

[2] Catéchisme de l’Eglise Catholique : n°2279



10/09/2011
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour