Le fils prodigue c'est vous !
Eh oui, chers visiteurs !
La fameuse parabole du fils prodigue s'adresse aux gens de notre époque d'une manière étonnante, plus qu'à ses premiers auditeurs ou qu'à ses premiers lecteurs.
Pour preuve, en voici la version contemporaine et néanmoins fidèle, selon l'esprit, à celle de la Bible :
Il est une famille, la Famille catolique, composée de la Mère, l'Eglise, du Père, le Pape, et de leurs deux enfants. Un beau jour, un de ces enfants alla trouver ses parents pour leur dire :
- Papa, Maman ! J'en peu plus de votre autorité à la c... ! J'suis libre, j'suis adulte, j'veux faire c'que je veux ! J'en veux plus de vos règles débiles et moyenâgeuses de Douceur, d'Humilité, d'Obéissance, de Chasteté, de Zèle, de Patience, d'Amour et de Résignation ! J'en ai plus que mare de vos sermons sur "Tu ne tueras pas", "Le but de la copulation est la procréation", "La haine est égale au meurtre", "Le dimanche, jour de repos et de prière", "Qui couche avec un homme comme on couche avec une femme, c'est une abomination", "Il faut se donner pour les pauvres si on veut le Salut", etc. ... ! Mare ! Je veux tuer, forniquer, blasphémer et picoler autant qu'je veux ! Je part, je vous quitte, et je ne vous reverez plus !
- Tu es libre ! Mais si tu changes d'avis, n'hésites pas à revenir vers nous, notre porte te sera toujours grande ouverte !
Cet enfant prodigue est allé gagner son argent malhonnêtement et le dépenser, tout en restant sourd aux misères de ce monde corrompu, en jeu, beuveries, contraceptifs, sex toy, poupées gonflables, prostitué(e)s et repas gargantuesques.
Quand il se retrouva sans le sou, partageant la triste condition de ceux qu'il avait méprisés, il réfléchit et se dit :
- Je n'ai jamais été aussi malheureux que maintenant ! Je croyais avoir conquis ma liberté, je l'ai perdu aux profits de chaînes lourdes !
Il se décida enfin à retourner vivre chez ses parents.
Alors qu'il n'était encore que sur le chemin, ses parents le virent, et se jettèrent dans ses bras.
- Mon enfant !
- Ô Sainte Mère ! Ô Très-Saint-Père ! J'ai péché contre Dieu et contre vous : je ne suis plus digne d'être appelé votre enfant !
- Dieu t'a pardonné ! Nous t'accordons aussi le Pardon !
Et ils revêtirent leur enfant de la robe qu'il portait le jour de son Baptême et l'invitèrent à la Table de fête du Seigneur, l'Eucharistie.
Vous tous qui vous êtes éloignés de Dieu, de Son Eglise et du Saint-Père, faites de même, et vous serez purifiés et libérés par le Sang de Jésus.
Amen.