Redemptor Hominis

De la révision de la loi de Bioéthique ("Journal de l'Alliance")

 

 

L'auteur (Pierre-Charles Aubri St-Pol) est disposé à faire, dans les plus brefs délais, toutes les modifications que le Magistère lui recommanderait, demanderait ou imposerait de faire

 

LA DOCTRINE SOCIALE…

 

« Pour une civilisation de l’amour » J.P.II

 

 

« Essai sur la responsabilité morale, juridique du savant et du législateur… »

de

Pierre-Charles Aubrit Saint Pol

 

 

 

INTRODUCTION A LA DOCTRINE SOCIALE DE L’EGLISE

 

 

Depuis Léon XIII et son encyclique Rerum Novarum[1], les papes successifs n’ont pas cessé d’encourager les laïcs à s’engager dans les débats de sociétés et dans la vie politique, à cette fin, l’Eglise leur propose sa Doctrine Sociale. Ses racines sont plantées dans l’Economie du Salut, mais il ne s’agit pas d’un art de vivre indépendant de la foi même si elle se propose à tous les hommes indépendamment de la Révélation chrétienne. Elle est une nourriture qui tient compte de la réalité et des aspirations légitimes de chacun. Sa mission est de proposer un schéma social qui favorise l’épanouissement de la personne et de manière à ce que tous trouvent le chemin du Salut soit ici bas soit au seuil de l’éternité.

 

Elle repose sur le droit moral naturel et sur la loi morale naturelle dans le respect de la laïcité. Elle rappelle que tout homme a une égale dignité et une unique vocation universelle qui est de faire son salut, c’est-à-dire de devenir semblable à Dieu. Elle offre des schémas afin qu’en toute circonstance, on puisse construire la justice sans laquelle aucune paix durable n’est possible. Elle ne néglige aucun aspect de la vie sociale, morale, économique de la vie de l’homme et de sa société. Elle exprime la préoccupation permanente de l’Eglise d’accueillir l’homme et la femme en tant que personne dans leur intégralité et avec une pédagogie réaliste qui, sans se lasser, indique l’idéal à atteindre.

 

 

DE LA RÉVISION DE LA LOI DE BIOÉTHIQUE

 



Introduction Générale : 


Le gouvernement, conformément à la loi du 10/7/2004, a entrepris la révision de la loi dite de bioéthique dans laquelle, et contrairement aux dénégations de la présidence de J .Chirac, le clonage humain reproductif est autorisé et protéger juridiquement, (cf.-annexe n°2).

 

Dans le projet de révision qui sera voté dans le courant de février 2011, ce gouvernement a décidé d’autoriser les recherches sur l’embryon humain, c’est-à-dire sur un petit d’homme ; car l’embryon, selon la tradition patristique et selon le pape Jean-Paul II le Grand, est de fait un homme puisqu’il reçoit l’animation immédiatement après la fécondation entre le spermatozoïde et l’ovule.

 

Nous devons tout faire pour que ce projet qui est attentatoire à la dignité humaine et à la vie en son principe le plus sacré soit abandonné.  Mais pour bien comprendre tout l’enjeu, je vous propose cet essai qui reprend l’historique et démontre l’intention ordonnée qui est derrière cette loi depuis son début. Vous découvrirez sa filiation logique avec l’intention seconde de la Révolution de 1789.

 

Je vous encourage à lire cet essai jusqu’au bout et de le faire connaître, afin de ne pas être surpris des événements qui sont maintenant inexorables ; car l’abomination annoncée à Daniel par l’archange Gabriel a été réalisée, non peut-être pas encore en laboratoire, mais dans l’intention, et vous la savez bien, le péché est dans l’intention. Ici l’intention est dépassée, puisque la loi de 2004 autorise le clonage reproductif humain…

 

Que faut-il faire en dehors de la prière ou en plus de la prière ? Il faut créer de nouvelles solidarités ou plutôt revenir à cet esprit qui présidait aux premiers siècles de l’Eglise ; il ne s’agit pas seulement de solidarités matérielles, mais spirituelles, affectives, morales, culturelles… Non pas revenir à un passé pur, ce qui serait non-réaliste, pas plus que de s’enfoncer dans un certain renouveau qui consisterait à stagner dans le monde aliénant des affects. Il s’agit de s’inspirer à la lumière de l’expérience ecclésiale pour adapter de nouvelles formes de solidarité entre frères d’une même espérance et d’un même baptême ; faire jaillir la charité d’abord à l’intérieur du Corps mystique du Christ. A quoi nous sert-il d’aller vers les autres du monde si nous sommes incapables de solidarité, de charité entre nous… en ce cas-là, sommes-nous pas menteurs ?

Il faut se garder de l’isolement, Benoît XVI éclaire des pistes de réflexions sur la nécessité de renouveler le principe de communauté entre catholiques[2].

 

Le travail que je vous présente est sans doute fort imparfait, et par avance, je vous prie de m’en excuser, mais j’ai voulu humblement vous offrir mes réflexions sur un sujet d’une gravité exceptionnelle. Je me suis efforcé d’être aussi complet que possible et avec un souci de clarté et pédagogique, ce qui n’est pas évident à atteindre. N’hésitez pas à me contacter, je vous répondrai toujours.

 

Que Dieu bénisse l’homme juste, qu’il comble sa maison de mille biens et fait pleuvoir sur elle et en tout cœur une pluie de sourires. Souvenez-vous, le mal avance parce que l’homme de bien se tait.

 

« Si vous souhaitez obtenir cet essai, vous pouvez me le commander contre un règlement de 10 € de frais de port inclus. »

 

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TABLE DES MATIÈRES


Introduction : (étymologie du mot doctrine)

 

A- L’homme face à la Création 

B - De la responsabilité morale du scientifique 

C - Le progrès est-il une fin en soi, est-il inéluctable ? Est-il vrai qu’il possède en lui-même un principe naturel d’autorité ?

 

De la Responsabilité Morale et Sociale de l’Etat en particulier et du Politique en général :

 

10

b) la contraception

c) l’idéologie du genre : statut explicite ou implicite légitiment les pratiques sexuelles contre nature.

d) l’avortement

e) les manipulations génétiques.

          f) l’euthanasie

 

Conclusion :

 

Annexe n°1 De la légitimité du prince

Annexe n°2 La loi de bioéthique est-elle une loi pour ou contre le clonage humain ?

Annexe n°3 Les trois anneaux du dragon (essai mystique sur la culture révolutionnaire)

 

Conclusion générale

 

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DE LA RÉVISION DE LA LOI DE BIOÉTHIQUE.


« On a ouvert une autoroute pour la venu de l’Antéchrist… « Et moi, j'entendis, mais sans comprendre, et je dis : " Mon seigneur, quelle sera la fin de ces choses ? "  Il dit : " Va, Daniel, car les paroles sont serrées et scellées jusqu'au temps de la fin. Il y en aura beaucoup qui seront purifiés, blanchis et éprouvés ; et les méchants feront le mal, et aucun méchant ne comprendra ; mais les intelligents comprendront. Depuis le temps où sera interrompu le sacrifice perpétuel, et où sera dressée l'abomination du dévastateur, il y aura mille deux cent quatre--vingt-dix jours. Heureux celui qui attendra et arrivera jusqu'à mille trois cent trente-cinq jours ! Toi, va à ta fin et repose-toi ; tu seras debout pour ton héritage à la fin des jours. » (Daniel 12, 8-13)

« Et parmi ces soixante-dix semaines un oint sera retranché et (il n’aura) pas (de successeur) ; un peuple, d’un prince qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire ; sa fin (sera) dans l’inondation ; et jusqu’à la fin est décrétée la guerre des solitudes. Une semaine confirmera l’alliance à plusieurs ; la moitié de la semaine fera cesser le sacrifice et l’offrande, et sur l’aile (du temple sera) l’horreur du dévastateur, jusqu’à ce que la consommation et le châtiment se répandent sur le dévastateur. » (Daniel 9, 26-27 – Bible hébraïque de Samuel Cahen et Marc-Alain Ouaknin)

 



Introduction :

 

Le mot « doctrine » vient de la racine indo-européenne (dek, dok, dk) qui signifie « acquérir – ou faire acquérir » ; cette racine a donné en grec : « dak – dik, dak, sk » qui signifie enseigner ». La doctrine chrétienne est un ensemble de connaissances construit à la façon d’une cathédrale qui est enseigné ou proposé à l’enseignement.

Une doctrine s’oppose toujours à l’idéologie qui vient du mot idée et qui donne idole ; idéologie est une idée qu’on impose autoritairement et qui est élaborée à partir d’une distorsion de la vérité conjointement à une vision utopique. Elle est un rejet de la réalité objective quand celle-ci ne s’accorde pas avec l’idée subjective que l’on se fait du sujet. Elle devient toujours une idole : communisme, nazisme, libéralisme, nationalisme, genre… Les idéologues qui tentent d’enseigner leur idéologie et de l’imposer par tous les moyens qu’ils estiment nécessaires pour atteindre leur objectif sont paradoxalement appelés doctrinaires[3], terme, en fait péjoratif puisqu’il renvoie à l’intolérance de celui qui enseigne l’idéologie souvent au mépris de la vie et de la dignité de l’homme : l’islam, le nazisme, le communisme, le libéralisme, l’eugénisme, l’hédonisme sans oublier les intégrismes religieux… L’idéologie est toujours opposée aux fondamentaux de la démocratie.

 

 

A- L’homme face à la création :


« Et Dieu créa l'homme à son image ; il le créa à l'image de Dieu : il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit, et il leur dit : " Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la, et dominez sur les poissons de là mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se meut sur la terre. » (Gn. I. 27-28)

 

Il faut en finir avec l’idéologie née dans certains milieux écologiques que l’homme serait égal en dignité avec l’animal voire même inférieur, et que le problème pour la préservation de la création serait lui… Ou cette autre idéologie qui voudrait imposer l’idée que la distinction des sexes serait une aberration sociale et culturelle… (idéologie du genre[4])

 

L’homme est, dans une intention ordonnée, le couronnement naturel et surnaturel de la Création. Il est au-dessus des trois ordres : minéral, végétal et

animal[5]. Il est de sa mission, de sa vocation naturelle de dominer la Création, de la soumettre, de la domestiquer [6]:

 

« Yahweh Dieu prit l'homme et le plaça dans le jardin d'Eden pour le cultiver et pour le garder. […] Et Yahweh Dieu, qui avait formé du sol tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, les fit venir vers l'homme pour voir comment il les appellerait, et pour que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l'homme. Et l'homme donna des noms à tous les animaux domestiques, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs ; mais il ne trouva pas pour l'homme une aide semblable à lui. » (Gen. 1, 15-19)

 

Les conséquences de la théorie de l’évolution qu’il s’agisse de celle de Darwin ou de son évolution actuelle contribuent à l’incompréhension de l’homme, à sa réduction.

L’homme reçut le don d’intelligence pour aller vers Dieu de son bon vouloir[7], et lui devenir semblable ; il a pour mission de collaborer à l’achèvement de la Création, il est co-créateur, de la même manière qu’il est co-rédempteur avec et par Marie, l’Immaculée, car chaque baptisé devient son fils d’adoption[8].

Il est conforme au droit naturel que l’homme entreprenne de connaître et de comprendre la Création pour la dominer, en vue du plus grand bien de l’humanité et parce que sa vie personnelle est action de grâce[9] ou, parfois hélas, blasphème. Il faut souligner l’importance de ce passage de la Sainte Ecriture ; nous savons que l’homme pour parler doit entendre parler au tour de lui, l’expérience de l’enfant trouvé dans les bois au XIXe siècle le prouve. Alors la question qui se pose est de savoir comment l’homme et la femme ont-ils pu parler sans entendre parler autour d’eux ? Si donc Adam et Eve ont parlé, c’est qu’ils avaient auprès d’eux quelqu’un qui leur parlait, et ce quelqu’un ne peut être que Dieu ou les anges. La plus haute tradition enseigne que le don de la parole fut donné par Dieu lors de l’épisode que décrivent les versets de 15 à 19 du chapitre 1er de la Genèse. Ce passage prouve l’existence de Dieu et met un terme à la théorie de l’évolution : « Je n'ai donc pu m'empêcher de faire un rapprochement avec Joseph de Maistre, dans Le 2 e entretien, p.77 : « D'où venait donc cette langue qui semblait naître comme Minerve, et dont la première production était un chef-d'œuvre désespérant, sans qu'il ait jamais été possible, de prouver qu'elle ait balbutié ? Nous écrierons-nous niaisement à la suite des docteurs modernes : Combien il a fallu de siècles pour former une telle langue ! » (Extrait de Rastignac dans notre Tribune littéraire)

 

 

B - De la responsabilité morale du scientifique :


La recherche scientifique est tout à fait légitime, mais il y a un préalable à cette quête : définir la qualité de l’intention : « quel est le meilleur bien pour l’humanité ? » La réponse présuppose une interrogation morale : « quelle est ma responsabilité de savant envers la communauté ? »

 

La question morale est légitime, d’une légitimité ontologique[10]. En l’homme, dès qu’il eut pris conscience de son être, c’est-à-dire qu’il s’était identifié par rapport à la création, ont surgi en lui les interdits qui objectivèrent les fondements de la morale : la loi morale naturelle et le droit moral[11].  Aussi l’interrogation du chercheur, du scientifique est de se demander si sa démarche se conforme à la préservation de la vie, si elle a pour but de la servir in fine ?[12]

On peut avancer que la démarche scientifique n’est légitime que si elle accepte le cadre naturel de la morale qui découle de l’interdiction d’ôter la vie de l’autre. Le chercheur, au plus intime de son laboratoire, doit veiller à ce que sa recherche reste ordonnée au service de la vie qui est le plus grand bien naturel de l’homme. Mais comment peut-il y parvenir ?

Cette question pose la problématique suivante : l’homme peut-il être son propre juge ; peut-il être sa propre référence ? Il me semble que s’impose ici la question de Dieu ! C’est une tragédie dans son sens le plus profond – son sens grec - pour tout homme, mais bien plus encore pour le scientifique : ai-je des raisons de croire en Dieu ? Et de sa réponse dépendra sa position morale.

Il est évident que le scientifique qui accepte Dieu dans sa vie, ordonnera sa quête à un bien supérieur ayant pour cadre trois impératifs : la vérité révélée et son principe d’autorité, l’amour de charité et l’humilité[13].

 

Les savants qui rejettent l’idée de l’existence de Dieu ou les agnostiques qu’ont-ils comme cadre moral ? Ils ne peuvent en avoir qu’un, servir la vie, la prolonger, ce qui est en soi très respectable ; oui mais voilà, est-ce un cadre ou une référence ou un point d’appui sur lequel ils prennent leur élan de chercheurs ? C’est actuellement cela, un simple point d’appui qui sert de justification, comme si le savant était en dehors de toute contrainte ; il n’envisage d’admettre aucune limite, car l’incroyant n’a qu’une référence l’homme, c’est-à-dire lui-même[14].

On pourrait penser que le savant incroyant qui considère l’homme comme sa seule fin se trouve limité à cette mesure puisque l’homme est un être fini, donc en toute logique, la limite du chercheur athée ou agnostique est délimitée par son semblable et par lui-même. Un cadre plus petit, moins libre que pour le croyant qui lui adhère nécessairement à une transcendance. La question de la liberté fondamentale se pose pour les deux : qui est des deux le plus libre ?

Mais voilà, il semble que le fait de considérer pour le savant que l’homme soit la mesure de lui-même, le propulse dans une inversion fatale et puissamment attractive le poussant à des dépassements qui terrifient les anges, tandis que sa liberté devient un facteur massif et déterminant d’aliénation de son esprit et de sa conscience.

 

La morale qui, objectivement et subjectivement, réduit le champ de la liberté et la puissance du sujet, devient pour le croyant un champ magnétique de liberté bien plus grand qu’il n’y paraît, mais qu’on ne peut bien saisir que par l’expérience intérieure. Tandis que pour l’athée qui est pris par une appétence de connaissance et de puissance, et qui se considère libéré de toute référence morale, persuadé de servir la science et donc la vie qui pour lui se résume qu’à l’homme, projette sur son semblable une réduction anthropologique intolérable le faisant passer de sujet à objet. Car dès qu’une chose ou un être est considéré comme une fin en soi, il n’existe plus autrement qu’en tant qu’objet ; alors l’homme n’est plus une personne et devient moins qu’un être. Il est évidant que dans ce cas, l’appétence de la connaissance produit un espace quasi illimité de la recherche, espace qui est perçu comme un défi d’autant plus attractif qu’il semble sans limites ; ne dit-on pas : « On n’en finit jamais d’apprendre. » Et l’on peut comprendre qu’un scientifique puisse considérer que l’imposition de limites soit une atteinte à la liberté de recherche, à la liberté scientifique du seul point de vue humain.

 

Mais de la même manière qu’il y ne peut y avoir de séparation radicale entre l’Etat et l’institution judiciaire, de la même manière, il ne peut être envisagé que le monde de la science puisse être séparé de ce même Etat. On comprend bien qu’il n’appartient qu’à la communauté nationale de délimiter les champs d’investigation et leurs applications. Elle le fait par ses représentants. C’est au pouvoir politique d’assumer ses responsabilités. Prenons l’exemple de la bombe atomique, de l’énergie nucléaire.

 

La première question est la suivante : le pouvoir politique devait-il empêcher les recherches sur la radioactivité et sur l’énergie fissible ? Il y a deux réponses possibles :

 

a) au nom de la prudence, on interdit ce domaine à la recherche.

b) au nom du droit naturel de pouvoir et de devoir comprendre la Création, on autorise ce domaine de recherches.

 

Les deux réponses sont acceptables, car toutes les deux sont inspirées par le soucie premier du bien commun :

 

La réponse (a), si elle est définitive, présuppose des considérations idéologiques ou religieuses de nature à restreindre la liberté de l’homme dans sa mission naturelle ; elle n’est acceptable que pour une disposition provisoire selon la vertu de prudence.

 

La réponse (b) peut présupposer également des considérations idéologiques, voire économiques, elle est conforme à la mission naturelle de l’homme, mais sous-entend une vigilance de la part de législateur quant au champ d’application[15].

 

C’est dans le domaine des applications que le pouvoir politique a ses parts de responsabilités et qu’il doit user de son autorité qui est dans ce domaine d’une incontestable légitimité, pour autant qu’il s’applique au respect de la loi morale naturelle et du droit qui en découle. Mais il arrive, comme le démontre la loi de bioéthique, que le champ d’application soit perçu comme une prospective de soins éventuels, financière certainement et de puissance absolument. Dans ce cas cette prospective devient l’animatrice de la recherche et incite à franchir l’interdit (clonage), il faut donc que la vigilance du législateur considère tous les aspects prospectifs et moraux de la recherche sur tel domaine.

 

Revenons aux recherches nucléaires. Il s’agit d’un vaste domaine d’applications : médicales, énergétiques… Dans le domaine énergétique, le législateur devait-il autoriser l’application militaire à des fins de destruction massive, sachant que l’arme tuerait indifféremment le militaire et le civil ? Considérant tous les aspects militaires de la Seconde guerre Mondiale et spécialement le Japon[16], l’usage de l’arme atomique pour écourter la guerre demeure en soi une décision immorale qui sanctionne dans tous les domaines de la science et des techniques l’option idéologique qui fait de l’homme non plus un sujet, mais un objet[17]. En droit, l’usage de l’arme atomique relève du crime contre l’humanité et du crime de guerre. Le problème de la prolifération de l’arme atomique témoigne de ce qu’il en coûte de s’affranchir de la loi morale naturelle.[18]

 

C - Du progrès est-il une fin en soi, est-il inéluctable, est-il vrai qu’il possède en lui-même un principe naturel d’autorité ?

 

Le concept de progrès comporte deux catégories :

a) le progrès subjectif : moral, spirituel et social

b) le progrès objectif : mécanique et technologique

 

Le progrès est présenté comme un mouvement inexorable quand il n’est pas ressenti comme une fatalité. Il est compris en général comme une avancée dans le domaine de la compréhension et dans celui des applications inventives ou subjectives.

Concerne-t-il l’ensemble de l’activité humaine ? Il semble que non ; car hormis les apports techniques, dans le domaine des arts, il est impropre de parler de progrès ; il serait plus juste de parler d’évolution circonstancielle. En effet, l’art est davantage du monde subjectif, même si ce qu’il offre à contempler est objectif par son support et en considération du fait que la notion de beauté soit elle aussi non seulement relative et éminemment subjective.

 

Réfléchissons maintenant sur le concept de progrès ; qu’est-ce que le progrès, quels sont les domaines où ce concept s’applique ?

 

Le progrès n’a en lui ni charge positive, ni charge négative, pas plus qu’il ne se charge en spiritualité, ni en morale ni en affectivité ni en politique : un homme progressera dans le bien, un autre dans le mal et tous les deux peuvent atteindre une certaine perfection dans leur domaine.

L’usage de ce mot « progrès » est aléatoire et indifférent, il n’est pas une puissance en lui-même ; il désigne le mouvement : Progrès vient du mot latin « gradus (degré) – pas, marche d’escalier, échelon » ; cette racine donne également congrès (congressus), progrès (progressus). Il n’a pas de substance propre, c’est donc improprement qu’on lui donne une consistance même idéologique, mais il est un des éléments utilisés sans vergogne dans toutes les formes d’idéologie.  Aussi l’expression « croire au progrès » est une sottise, cela n’a fondamentalement aucun sens.

On le voit apparaître dans la seconde partie du XVIe siècle, il sera surtout utilisé dans le Siècle des Lumières et dans le XIXe avec les idéologies matérialistes. Le progrès désignant le mouvement, l’amélioration ne peut être chargé ni de (foi, ni d’espérance) ; l’usage qu’on en fait sur le mode accusateur selon qu’on est de la Droite ou de la Gauche n’a pas plus de sens sinon de vouloir exercer sur les esprits un pouvoir basé injustement sur le sentiment de culpabilité pour qui s’oppose au progrès dans la mesure où, par exemple, on s’oppose à l’avortement. Etre contre l’avortement est considéré comme une opposition au progrès ; ici l’usage de ce mot est aberrant, car en quoi le fait de tuer un enfant conçu dans le sein de sa mère est-il un progrès ? Ce qui démontre que culturellement cette notion de progrès est indifférente à la loi morale et au droit moral naturels.

 

Le sens populaire donne une connotation morale ou spirituelle au mot progrès : « il est en progrès, il ne trompe plus sa femme ; votre enfant progresse, il travaille mieux, il est moins indiscipliné. » Il y a le contraire : « Il est de plus en plus méchant, il ne fait aucun progrès ; il est rare d’entendre dire, il régresse. » Pourtant, le mot progrès s’applique tout autant au bien qu’au mal, nous le voyons au sujet de l’avortement, mais aussi pour d’autres lois contre nature. L’usage de ce mot dépend trop du point de vue où l’on se met, il ne peut être définit comme un absolu.

 

Notre époque se réjouit, s’enorgueillit de ses progrès techniques, scientifiques, mais pour autant, elle connaît la plus grande dépression morale, la plus grande décadence morale et spirituelle que l’humanité n’ait jamais connue.

 

La question de l’usage de ce mot nous interpelle également sur ses effets collatéraux, car il est des progrès dans tel domaine qui sont d’une grande dangerosité, qui peuvent même être très handicapants pour l’homme soit sur le plan spirituel, moral ou physique. Il n’est qu’à s’intéresser à certains traitements médicaux, aux antennes relais du réseau de la téléphonie mobile ou des OGM. 

Il faut admettre que la notion de progrès est très relative et qu’il convient pour l’apprécier de la situer dans un ensemble de données économiques, sociales, sociologiques, de santé publique voire maintenant environnementales etc. Le progrès compris dans le piège actuel de la dite modernité n’est qu’une succession d’appétences effrénées, de dépendances sensorielles exacerbées.  

 

En définitive, le seul progrès pour un chrétien, est celui du domaine spirituel et moral. Il ne faut donc pas donner un caractère absolu à la notion de progrès. Le progrès n’est pas un impératif de vie ; il n’est pas en soi une fin, pas plus qu’il n’est inexorable en tous les domaines de la vie de la personne et de sa cité. Et il me semble bien qu’il n’est pas le terme le mieux qualifié pour parler de la vie spirituelle ou morale, car considérant que le mot progrès signifie faire mouvement, bouger, avancer, alors comment qualifier le grabataire qui rayonne de sainteté ?

 

 

De la Responsabilité Morale et Sociale de l’Etat en particulier et du Politique en général :


1 - Nature de l’Etat :


Le mot « Etat » vient de « ester » de la racine indo-européenne « sta – être debout » ; cette racine introduit la notion de stabilité. L’Etat est une forme achevée de l’organisation politique d’un peuple ; cette organisation procède de la nécessité pour le « politique », mot qui vient du grec « politikos qui signifie organiser la vie de la cité ».

 

Le concept d’Etat résulte de différents facteurs qui participent à l’identification d’une nation : sa réalité géographique à l’intérieure de laquelle s’unissent des régions à forte identité culturelle et historique voire linguistique. L’Etat se construit également en réunissant toutes les institutions qui constituent les appareils nécessaires au gouvernement du peuple. Il est reconnu comme une personne juridique, son pouvoir procède de la volonté du peuple qui est souverain.

 

L’Etat contemporain, démocratique, a un chef élu qui l’incarne, (exception faite pour les monarchies constitutionnelles) il en est une représentation sensible, visible par le moyen duquel, le peuple peut et doit se retrouver en lui dans toute sa diversité. Sa légitimité ne procède pas exclusivement du vote, mais surtout de ce précepte : « La légitimité du pouvoir politique est un concept forgé à partir de deux données qui sont la loi et les vertus morales naturelles. » (cf. arch. La lettre catholique   n°5 voir annexe 1)

 

Y a-t-il une unité d’action entre l’agir politique et l’Etat ?

 

Sous l’Ancien Régime, l’Etat et l’action politique ne faisaient qu’un en la personne du roi, mais n’était guère appliqué, car le pouvoir absolu d’un Louis XIV était modéré fermement par les parlements régionaux, par l’autorité morale et spirituelle de l’Eglise et par l’attention aux us et coutumes. Aujourd’hui en France, et c’est surtout vrai sous cette Cinquième République, l’Etat est nettement différencié, mais entièrement inféodé au politique, quand il n’est pas antinomique avec l’action du politique. Il est de plus en plus perçu comme essentiellement un immense appareil administratif quasi anonyme, comme si le peuple et la patrie étaient réduits à une monstrueuse et tentaculaire société-anonyme ; on ne gouverne plus, mais on gère un pays comme on gère une grande entreprise avec un seul but l’économie ; le prima économique étant devenu une fin en soi, une obsession tragique.

On peut en bien des domaines affirmer que le politique se sert bien plus de l’Etat qu’il ne le sert, tant il apparait bien que l’élu cherche à toute fin d’être réélu, et pour se faire, il n’hésite pas à ignorer les missions majeures de l’Etat au profit de sa carrière. L’Etat est l’otage et le prétexte du politique sous couvert d’un développement qu’on présente comme infini de la praxis dite démocratique alors que d’évidence cette démocratie retient de moins en moins l’émergence de l’arbitraire. L’illustration de cette dérive se trouve dans les lois qui, depuis quatre décennies agressent directement les fondements naturels et légitimes de la société. En fait, nos démocraties occidentales le sont de moins en moins démocratiques.

 

L’Etat ne se distingue plus de l’action politique, il se confond en elle ; finalement on est dans la situation assez similaire à l’Empire Romain : au temps de la République Romaine, l’Etat était parfaitement distingué de la chose politique ; avec l’Empire, on ne distingue plus l’Etat du politique, et nous savons ce qu’il en advint. C’est la même chose aujourd’hui avec cette constitution, et lorsque la République s’effondrera, rien ne restera debout, tout ne sera que ruine, et la République en France disparaîtra, on n’en voit d’ailleurs tous les soubresauts ; surtout ne la retenons pas de tomber !

 

2 - De la mission morale de l’Etat, de la fin de toute légitimité du politique et des institutions, de l’affaissement de l’Etat :


L’Etat a, dans ses missions prioritaires, celle de veiller au respect de la morale publique et à ce que la morale privée le soit également dans les nuances qui lui font obligation de protéger et de respecter la vie privée. Le socle objectif sur lequel s’appuie cette mission est le droit et la loi morale naturelle. L’Etat a sur le politique une autorité irréductible qui lui vient de ses missions légitimes ; aussi il apparait que le pouvoir politique ne peut agir en ignorant les missions et l’autorité de l’Etat. L’Etat garantit le respect de la loi morale naturelle et du droit moral naturel[19] ; sachant que le politique est naturellement au service de l’Etat pour le meilleur bien de la patrie, comment celui-ci peut-il mépriser ses missions et son autorité en amenant le législateur à décider de lois qui sont radicalement opposées à la loi morale naturelle et au droit moral naturel ? Pour répondre à cette interrogation, il faut avoir en tête qu’il n’existe aucun mandat légitime ni sur terre ni au ciel qui autorise le politique à s’affranchir de la loi et du droit moral naturel.

 

Ici, il faut s’arrêter sur la Constitution de la Cinquième République[20], il me semble pour moi, qu’elle est celle qui assujetti le plus l’Etat au vouloir politique ; il n’est qu’à se pencher sur la manière dont fut réglé la Guerre d’Algérie pour le comprendre. Le pouvoir politique a ignoré l’Etat[21] dans son droit le plus strict, des décisions furent prises dans le déni total du droit et certains de ses actes auraient dû tomber sous l’inculpation de crime contre l’humanité.

Cette digression est nécessaire pour comprendre à quel point cette constitution rend possible toutes les lois suivantes et qu’elle est tout à fait conforme à la continuité de la Révolution de 1789. La Troisième République, malgré bien des imperfections, était en grande partie dans la continuité de la royauté. En fait, il y a bien un lien idéologique et culturel entre la Constituante et la Cinquième République, un lien organique, et l’on peut affirmer sans risque d’erreur que toutes les sociétés occultes antichrétiennes ont trouvé en elle un terreau plus que favorable.

 

La formation de toute société est naturellement posée sur le respect des ordres naturels et surnaturels ; pour la clarté de ce qui suit, je n’aborderai que les ordres naturels. Il n’existe aucun pouvoir qui, dans l’ordre de la loi morale naturelle et du droit moral naturel confère au pouvoir politique la liberté de renverser ces ordres. Aussi toutes ces lois contre nature, en plus d’avoir reçu hypocritement l’aval du Conseil Constitutionnel, sont rédigées de telle manière qu’elles inféodent l’institution judiciaire. Elles l’obligent à protéger celles-ci contre tout contestataire ; c’est d’ailleurs la raison pour laquelle, on voit les défenseurs de ces lois immondes ne pas hésiter à reprendre à leur compte les arguments des génocidaires nazis : « ce que nous avons fait était moral puisque légal ». Cet argument, nous l’avons entendu de la bouche d’un animateur, Marc-Oliver Fogiel, sur la chaîne 6, alors qu’il recevait une des animatrices de la « Marche Pour La Vie » : « vous avez juridiquement tort puisque la loi le permet. »

En définitive, toutes ces lois retirent toute légitimité au pouvoir politique ainsi qu’à l’Etat en tant que personne morale et entant qu’il se constitue de toutes les institutions ; car toutes les institutions sont frappées d’illégitimité et surtout l’une des plus grandes, la Justice.

 

On doit prendre conscience que ce sentiment d’illégitimité se diffuse dans toute la société et qu’il sape insidieusement les fondements de la société produisant la détérioration de la socialisation des citoyens et contribuant à multiplier les difficultés d’insertions des immigrés. Il n’est pas vrai qu’il faille mettre tout sur le dos de l’U.E., ni sur l’immigration, ni sur la crise économique ; on oublie avantageusement que l’homme a une liberté de conscience et un libre usage de son libre arbitre. Il faut cesser de réduire l’homme, il est en fait plus grand que lui-même.

 

3 – De ces lois contre nature, de ces lois contre Dieu donc contre l’homme :


Quelle sont les points de la loi et du droit moral naturel qui sont attaqués depuis la révolution de 1789 ?

 

- La famille : a) le divorce

                     b) la contraception

                     c) l’idéologie du genre : statut explicite ou implicite légitiment les pratiques sexuelles contre nature.

                     d) l’avortement

                     e) les manipulations génétiques.

                     f) l’euthanasie

                     g) la liberté religieuse    

 

a - Le divorce :

 

Considérons le cas du divorce ; cette loi fut, après les persécutions antichrétiennes, la première atteinte contre l’ordre naturel et surnaturel décidée par le législateur sous la dictature révolutionnaire. Elle est la signature d’une révolution qui, au-delà de ses préoccupations d’égalité, n’avait d’autre but que de renverser l’ordre chrétien, ce qui induisait le renversement de l’ordre naturel. L’Etat n’était plus servi, cette loi l’assujettissait au politique, au personnel politique. Il était soumis au dictat de l’idéologie.

C’est depuis la présidence de Giscard d’Estaing que l’accès au divorce fut facilité, le président Sarkozy a accru sa simplification sans aucune considération pour la société et les enfants. Nous savons ce que le divorce et ses évolutions ont apporté de fragilité à l’institution du mariage en général ; fragilité qui contribue au développement des égoïsmes, entraînant des catastrophes sociales, produisant de très grands désarrois dans la descendance : délinquance accrue, criminalité juvénile, absence de repères, effondrement de la conscience morale… Le tout est doublé par un taux élevé de suicides chez les adolescents. 

 

Un des constats des plus douloureux depuis la fin de la Seconde guerre Mondiale vient de ce que, après l’instauration d’une aide financière aux familles, décision prise par le gouvernement de Vichy, il n’y a jamais eu d’authentique politique familiale. A chaque fois que certains élus ont voulu s’en préoccuper, voire initier une politique spécifique ce fut à Droite comme à Gauche une levée de boucliers. La Cinquième République n’a pas et n’aura sans doute jamais une véritable politique familiale, si ce n’est un jeu amovible de rustines sociales.

 

­b) – La contraception :


La vente libre de la pilule au prétexte d’éviter des grossesses non-désirées et l’avortement est, de ce seul point de vue, un échec majeur pour tous ceux qui sincèrement l’ont cru ou espéré[22]. Cette disposition ouvrit un boulevard avec deux voies en sens unique qui se rejoignent à l’intersection de l’avortement.

 

La première d’entre elles fut le développement de la liberté sexuelle, du dégagement moral, Mai 68 fut un accélérateur. Les deux générations nées entre 1935 et 1950 voulaient jouir, c’était leur gourmandise la plus forte : jouir ! Certes d’autres facteurs doivent être pris en compte, mais comme le dit l’un des petits fils de Gaulle : « Nous voulions jouir ! »

 

La vente libre de la pilule fut soutenue par tous les supports disponibles : livres, articles de presses, émissions radio et de télévision, chansons et films.

On y encourageait le jeu sexuel avec les enfants, la consommation de drogue, il fallait que fussent abattues les barrières de la morale. Pour quel résultat ? Ces courants se prévalurent d’une certaine conception de la liberté, et tous ceux qui osèrent s’exprimer contre, à commencer par le pape Paul VI, furent insultés et réduits au silence.

Dans l’Eglise de France, on alla jusqu’à marginaliser ceux qui défendaient la Doctrine et pas seulement les intégristes. Des intellectuels comme Mauriac contribuèrent à cette œuvre de sape… Ils marginalisèrent des hommes comme Gabriel Marcel, le courant étroitement lié à l’Homme Nouveau, Gustave Thibon (le paysan philosophe) qui furent pourtant les vrais préparateurs du Concile Vatican II et c’est aujourd’hui sur eux que s’appuie la relève poste crise bien décidée à servir le Magistère à écouter le Souverain Pontife. 

Et ne nous dites pas que c’était l’air du temps ! Non, ce n’est jamais l’air du temps, mais toujours le fruit d’une intention ordonnée : on met en œuvre une machine de guerre pour amener le peuple à baisser sa garde et changer ses valeurs[23]

 

c) - l’idéologie du genre : statut explicite ou implicite légitimant les pratiques sexuelles contre nature :


Dans le sillage de Mai 68, on vit se lever la révolte féminine ; le féminisme s’affirma comme étant le mouvement absolu, dogmatique de la libération de la femme ; ce courant idéologique a fait surgir une nouvelle idéologie appelée « l’idéologie du genre » pour se justifier. Elle consiste à faire croire que la distinction sexuelle est une notion de simple convenance sociale et religieuse, qu’elle serait le produit d’une société moralisatrice.

En osant avancer une telle idéologie qui est née aux Etats Unis pour justifier surtout les pratiques sexuelles hors nature, on a contribué à la dégradation de la femme, à son avilissement et à l’accroissement de la violence conjugale où l’homme peut être tout aussi victimes que la femme. Cette idéologie est à l’origine l’inspiratrice de droits nouveaux qui confortent le renversement des ordres sociaux et moraux naturels, elle porte la responsabilité du relativisme moral. L’une des figures les plus emblématiques de ces courants fut, en France, Simone de Beauvoir[24], intelligence effrayante par sa perversion, son absence radicale de toute compassion, enfermée dans une mécanique de haine contre la femme en particulier et le genre humain en général. Ce philosophe s’est senti coupable d’être une femme, elle qui prônait sa libération ; les vertiges de l’orgueil font tomber dans des abîmes immondes…

 

La révolution du féminisme ne pouvait qu’aboutir à la dépénalisation de l’avortement…

 

d) - L’avortement :

 

Dans l’énumération des slogans[25] que les féministes nous servaient pour nous convaincre de leur bon droit, il y avait la liberté d’user de leur corps comme elles l’entendaient ; elles voulaient qu’il leur fût accordé la liberté de décider de leur maternité. Cette demande qui peut sembler justifiée aboutissait inexorablement à la dépénalisation de l’avortement.

 

La dépénalisation de ce crime de vie était beaucoup moins pour venir au secours du désespoir de certaines femmes, dont en fait elles se fichaient bien, que d’user de ce prétexte pour faire avaler la couleuvre. Les courants qui portaient cette demande étaient strictement les mêmes que ceux qui amenèrent le vente libre de la pilule, ils avaient l’appui de la même orchestration médiatique. Bien plus encore, sous le prétexte d’informer, des cours de sexualité virent le jour dans l’enseignement public, dépouillant les parents d’une part importante de leur mission d’éducateurs et par eux ont diffusa une idéologie relativiste, on banalisa le rapport sexuel, on alla jusqu’à encourager les relations sexuelles. L’avortement fut présentait et continue de l’être comme un acte banal, sans portée morale alors qu’il n’en est rien[26].

 

Le pouvoir politique, les forces idéologiques, culturelles usèrent vis-à-vis de l’Etat du même stratagème que pour la contraception et n’hésitèrent pas à manipuler les chiffres pour obtenir le vote de la loi dite Veil. Madame Veil n’hésita pas à tripler mensongèrement le nombre d’avortements clandestins. On présenta cette loi maudite comme le seul moyen, alliée à la contraception, pour réduire le nombre de « victimes » ; nous sommes passés de 35 000 avortements clandestins à 250 000 avortements légaux et à peu près autant d’illégaux.  Dans les années mitterrandiennes, de véritables avortoirs se dissimulaient sous l’appellation « clinique et maternité » comme à Céret, ville frontalière avec l’Espagne ; il y venait non seulement les bourgeoises espagnoles, mais également Maghrébines, au point que son propriétaire acheta une seconde clinique à Perpignan, la clinique des Platanes.

 

Ce qui est totalement ahurissant, stupéfiant, c’est que les plus enragés de nos élus à vouloir cette loi eurent à souffert des exactions nazies et que Madame Veil, ministre de la Santé, est une ancienne déportée juive des camps nazis.

Je n’arrive ni à comprendre ni à admettre comment une femme et une mère qui a connu le prix de la vie a pu soutenir et défendre ce projet de loi ? Non seulement, elle l’a fait, mais lors du vote final, elle se recommanda de la mémoire de ses consœurs et confrères morts dans les camps de concentration nazis ; elle osa lever le bras marqué par les chiffres infâmes. Je me demande ce qu’elle peut ressentir en contemplant le visage de ses petits-enfants et peut être arrière-petits-enfants ?

Nous savons qu’à son passage dans l’éternité ce sont les victimes des nazis qui réclameront une pleine mesure de justice pour l’assassinat des enfants à naître, son incroyance ne lui épargnera rien.

 

La détresse des femmes pouvait se régler par des dispositions tout autres que l’avortement, sauf peut être pour les femmes violées dont on ne peut exiger le poids double d’une aussi terrible épreuve et encore, après qu’on ait tout tenté pour la convaincre de garder l’enfant.

 

Cette loi est l’illustration la plus dramatique de l’égoïsme de nos sociétés individualistes, suivi de l’effondrement radical de la conscience morale, jamais connu auparavant ; on peut parler d’effondrement métaphysique.

 

Il est d’une cruelle évidence que la dépénalisation de l’avortement a entraîné un effondrement de la conscience morale de l’ensemble de la société ; et je trouve ubuesque de demander à nos descendants de respecter la loi. Pourquoi le feraient-ils ? Tous les interdits émanant directement de la loi morale naturelle et du droit moral naturel ont été franchis et renversés par ceux là-même qui avaient mission d’aider l’Etat à résister à ces courants génocidaires et qui aujourd’hui ne savent conserver leur mandat électif que par l’aggravation de ces mêmes lois.

 

Mais de toute évidence l’IVG n’était qu’une étape indispensable pour atteindre un objectif bien plus immonde encore, bien plus radicalement blasphématoire.                     

 

  e) - Les manipulations génétiques (annexe 2) :


L’étymologie de la loi de bioéthique :

 

Le verbe vivre provient d’une racine indo-européenne : ‘ gweyè’. Cette racine donne en grec deux mots : le verbe ‘zân’ et son temps du passé ‘biônai’ qui signifie vivre. D’où deux séries de dérivés : ‘zân’ a donné zoé (vie) ; ‘zôon’ (être vivant) ; ‘zôotés’ (nature animale), d’où l’origine de zodiaque : constellation symbolisée par des animaux.

‘Bio’ a donné ‘bios’ (vie), ‘biôtikos’ (qui concerne la vie) ; ‘sumbioum’ (vivre ensemble).

Ethique, mot provenant de la racine indo-européenne ‘swe-, se’, elle marque l’appartenance d’un individu à un groupe social. Elle signifie le ‘soi’.

Ethique vient du substantif ‘ethiké’ dérivé de ‘ethos’ qui signifie science des mœurs.

L’utilisation de ce mot comme remplaçant du mot morale, est non seulement abusive, mais véritablement, intellectuellement malhonnête – on comprend que la vie politique en ait fait un usage de confort ‘politiquement correct’. - De même que les Etats fascistes (qualificatif qui qualifie tout régime totalitaire) : nazis ou communistes, les démocraties font appel aux experts en sémantique pour le maniement des mots. Elles ne peuvent faire autrement pour banaliser par le vocabulaire les objectifs qu’elles veulent atteindre.

Tout comme Dieu, la morale déserte le gouvernement de la cité et l’homme s’en trouve progressivement réduit à ce RIEN…

La biologie est l’étude des micros organismes qui structurent et animent le vivant, ces micro organismes n’ont aucune liberté, n’ont aucune faculté conceptuelle, ils sont simplement programmés pour un travail, on ne peut donc pas leur appliquer la science des mœurs.

 

De la révision de la loi dite de bioéthique : (la chimère ci-dessous)

 


La révision de la loi dite de bioéthique, il me semble qu’on devrait la désigner par (corps de lois concernant la bioéthique : le clonage reproductif humain). Cette loi fut votée à la demande expresse de M. Jacques Chirac alors qu’il s’était explicitement engagé à ne jamais légiférer sur le sujet.

Elle est la conclusion logique de tout le processus que je me suis efforcé de démonter ci-dessus et ainsi mettre en évidence qu’il y a bien une intention ordonnée, que tout ce qui précède est en vue d’aboutir, avec un minimum de résistance, à la possibilité de toucher au cœur même de la vie.

 

La conséquence majeure qui en résulte, c’est qu’elle ouvre la porte à l’Antéchrist, l’Antéchrist en tant qu’il est une personne, un personnage de blasphème aussi réel physiquement et historiquement que la venue du Christ Jésus, Béni soit son nom. Donc, on peut dire aujourd’hui que nous sommes dans la phase active qui prépare à la Parousie.

 

Etant donné la complexité scientifique du sujet, et n’étant pas du tout de formation scientifique, je décide de mettre à la suite de ce paragraphe des liens qui vous renverront vers des explications très claires et tout à fait abordables et d’une certitude scientifique et doctrinale rigoureuse :

 

Interview du P. Patrick Nathan avec le Dr Labaki : cliquer sur nouveautés sur la page d'accueil


Texte officiel du Magistère condamnant le clonage humain

 

 C’est deux liens suffisent à comprendre l’importance du sujet, le texte en dessous est tiré d'une intervention du Père Nathan concernant le passage chez le prophète Daniel ch. 9, 26-27 : " 

"Dans l’histoire de la Sainte Ecriture, l’Ange Gabriel ne se déplace pas pour rien. Il était apparu 530 ans
avant à un prophète qui s’appelle Daniel. Vous lirez dans votre Bible le chapitre 9 du prophète Daniel 1.
Ce texte est très fortement interrogé par les théologiens et par les rabbins, depuis très longtemps. Dans
cette apparition, l’Ange Gabriel annonce au prophète Daniel l’année exacte de la naissance du Christ.
Effectivement, le Christ est né à l'année annoncée. Et dans la même apparition, l’Ange Gabriel annonce au
prophète Daniel : « Un jour viendra, le jour du grand combat, de la destruction définitive du mal. Ce jourlà
ne viendra pas avec le Christ, le Jour du Seigneur ne viendra pas avec le Messie. Le Messie naîtra, il
sera supprimé, le peuple d’Israël sera dispersé et même, le Temple sera détruit. » Le prophète Daniel, qui
était à ce moment-là écrasé sous l’extase, le poids du ravissement et de la gloire, quasiment dans un état de coma, s’est révolté en entendant cela : « Même avec le Christ, même avec le Rédempteur, la guerre, le
mal, les persécutions vont continuer ? Non ! » Alors l’Ange Gabriel lui a dit : « Du calme: plus tard 2, il y
aura un "Shiqoutsim Meshomem" 3. »
Je vais vous expliquer en quelques mots ce que signifie Shiqoutsim Meshomem en hébreu.
Un shiqouts est un sacrilège, une opération qui est faite par une autorité mondiale. Par exemple : quand
Adam et Eve sont l’autorité humaine mondiale, ils font un shiqouts, une prévarication universelle contre
Dieu dans quelque chose qui Lui est réservé. Shiqoutsim rassemble toutes les prévarications humaines de
toutes les autorités humaines avec la clé de voûte qui les réunit tous dans son comble.
Meshom est le renversement des lois de la nature. Meshomem rassemble tous les renversements
imaginables des forces de la nature dans le sens des ténèbres."(traduction conforme à l'hébreu archaïque tel qu'il était parlé du temps de Daniel (le second exode)

 

d – De l’Euthanasie :


Quoique puisse affirmer le Président Sarkozy cette loi sera votée, car plus rien ne peut arrêter l’ensemble de ce processus voulu par une intention ordonnée. L’euthanasie, en comparaison du clonage reproductif qui est autorisé en France contrairement aux dénégations, est le top de l’horreur, aussi le reste est négligeable pour ces esprits de blasphème.

Il est d’ailleurs tout à fait symptomatique de cet orgueil de dément que ceux la-même qui veulent le vote de l’euthanasie soutiennent par ailleurs des recherches pour prolonger le plus longtemps possible la vie de l’homme pour autant qu’il soit en bonne santé. Il y a un de ces centres de recherches expérimentales en Italie.

 


Conclusion :


Le gouvernement, après un simulacre de consultation, a décidé d’autoriser des études et des recherches sur l’embryon ; (réunion sur la révision de la loi de bioéthique), elles furent préparées avec un tel soin que ceux qui étaient opposés à la loi depuis le début ne purent s’exprimer ; et que les personnalités invitées à y participer étaient choisies pour leurs propos « modérés ».

 

Il était logique que ce gouvernement modifie cette loi en l’aggravant puisque M. Sarkozy[27] y fût favorable dès le début du projet, et ce n’est pas à la veille de se représenter pour un second mandat qu’il prendra le risque de se fâcher avec les sociétés maçonniques qui exigèrent cette loi de Jacques Chirac.

 

Ceux qui, dans l’Eglise, rejettent l’idée d’un complot concernant toute cette programmation sont soit de mauvaise foi, soit des naïfs impénitents. Il y a bien une intention ordonnée à tout ceci ; l’homme a voulu s’affranchir de Dieu complètement, ce fut d’abord Adam et Eve avec le péché originel, puis ce fut la mise à mort du Fils de Dieu et maintenant c’est l’atteinte la plus odieuse, la plus désolante que l’homme ait pu faire, intervenir dans le lieu même où Dieu se trouve présent dans toute sa divinité, juste à l’instant d’introduire l’âme.

 

Ce à quoi nous pouvons nous attendre a déjà commencé, les intempéries vont se multiplier et cela n’a rien à voir avec les problèmes environnementaux… Nous allons connaître des jours de ténèbres jusqu’à ce que l’homme finisse par reconnaître ses erreurs et qu’il hurle vers le Ciel.

 

L’homme de Dieu, le chrétien ne doit plus choisir entre tel ou tel autre candidat du moins sur le plan national ; il ne peut que voter blanc, mais comme le vote blanc n’est toujours pas comptabilisé, alors il est légitime de s’abstenir.

 

L’homme de Dieu ne peut soutenir une telle société, il ne peut que prier et s’engager dans des actions de proximité. Nous devons repenser nos solidarités.

 

Je l’ai écrit dans mes premiers articles, reprenant le contenu d’une apparition privée dans laquelle la Sainte Vierge explique le chiffre 666. Le dernier 6 est celui de la Révolution de 1789 qui va s’achever bientôt et il se bouclera, grâce à la loi sur le clonage qui ouvre une autoroute à la venu de l’Antéchrist[28].

 

En fait, ces temps sont les plus denses que l’humanité n’ait jamais vécus, et malgré les justes malheurs, l’avenir est triomphante d’espérance : Dieu revient…

 

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Annexe n°1



De La Légitimité du Prince

 

(Article paru dans le site : lescatholiques.free – lettre N°6 février 2004, revue et corrigée par l’auteur)

 

La légitimité du pouvoir politique est un concept forgé à partir de deux données qui sont la loi et les vertus morales.

 

Le peuple n’admet le pouvoir d’un homme qu’à la condition qu’il lui soit confié dans le cadre des us et coutumes propres au groupe ou peuple qu’il a mandat de diriger. C’est ce qui lui confère un caractère légal. - Ces us et coutumes progresseront pour devenir un cadre juridique clair et aboutir dans certains cas – les anciennes colonies - à une constitution qui favorisera l’érection de l’Etat de droit, notion née du droit romain et qui fut reprise par la monarchie mérovingienne ; en effet Clovis se fit un devoir de se conformer au droit romain pour que les peuples gallo-romains qu’il avait asservis adhérassent à sa personne. Mais la légalité ne saurait suffire par elle-même à l’établissement du pouvoir ni à sa pérennité, il lui faut une assise vertueuse qui ne se trouve que dans le cadre de la loi morale naturelle et du droit moral naturel.

Si l’un des deux éléments manque, il y a alors le danger que le pouvoir glisse vers un régime policier, autoritaire pour aboutir dans le cul-de-sac de la dictature. C’est pourquoi tout régime installé par l’œuvre d’une praxie idéologique est rarement pérenne, car il n’a fondamentalement aucune légalité ni aucune légitimité. Ses partisans n’envisagent l’accès au pouvoir que par un coup d’Etat ou par tromperie ce qui génère toujours des actes illégaux et donc contraires à la morale et au droit.  

En Occident, la tradition du pouvoir de gouvernement a toujours associé la légalité aux vertus morales, du moins jusqu’à la révolution de 1789, la plus grande de ces vertus étant le courage physique. Le courage du prince va jusqu’au don de sa vie.

C’est sur le pavois de nos armées que s’élevèrent les trois dynasties qui fondèrent la France.

Plus près de nous, à l’issue de la Seconde guerre Mondiale, le peuple Français accepta que ce pouvoir soit confié au Général de Gaulle.

 Son courage physique durant la première guerre mondiale était acquis ainsi que dans les premiers mois de l’invasion allemande de la guerre 1939/1945. Sa force morale, son courage politique se découvrirent surtout quand il lui fallut maintenir nos armées dans l’honneur et défendre l’intégrité du territoire métropolitain contre le projet scélérat des conseillers U.S. qui envisageaient sa partition en trois Etats souverains pour punir notre pays d’être restée la fille aînée de l’Eglise.  – La Troisième République, malgré tous ses efforts, n’était pas parvenue à le déchristianiser. Elle, qui n’a jamais eu d’autre honneur que celui du sang versé de la première guerre mondiale, dont la longévité est le résultat de l’effort contradictoire d’hommes de vertu, peu nombreux mais héroïques, et les vagues successives de corruption aux conclusions silencieuses et trop souvent sanglantes. Elle, qui naquit d’un vote lâche, s’engloutit dans la médiocrité qu’elle ne parvint jamais à quitter par l’abîme du déshonneur que creusèrent ces plus sinistres paroles : « … j’ai choisi la collaboration avec l’occupant… » – C’est en confiant le pouvoir et l’autorité de l’Etat à une légitimité indiscutable qui avait su fédérer la résistance héroïque que s’éleva la Quatrième République. Mais pour son malheur, son personnel politique comme administratif étant celui de la précédente, sa chute rapide était prévisible, inexorable. Elle rappela de Gaulle aux affaires de l’Etat qui put ainsi mettre toute sa légitimité dans la constitution de la Cinquième République.

On espéra que cette nouvelle république veillerait jalousement au maintien de sa légitimité. Si nous considérons sa grande histoire, nous pouvons affirmer que sa légitimité lui demeure, car elle est assise sur le courage héroïque de la Résistance. Toutefois, au-delà de son fondateur et de son successeur immédiat, pouvons-nous affirmer aussi tranquillement que l’exercice du pouvoir de gouvernement soit assumé avec légitimité par les trois derniers présidents ?

Pour pouvoir répondre à cette question il faut s’arrêter sur la mission du gouvernement. - J’hésite à utiliser le terme de pouvoir politique, car ce mot de nos jours est quasi-vidé de son sens par la faute de ceux qui l’exercent tant leur crédibilité morale est rétrécie comme peau de chagrin… - Depuis la plus haute antiquité, nous savons que l’exercice du pouvoir de gouvernement sur la cité repose sur le respect des us et coutumes selon le milieu culturel et religieux. Ces us et coutumes reposaient sur quelques principes simples : honorer les dieux, rendre justice et veiller au respect de deux interdits majeurs : il était interdit de tuer en dehors des cadres légaux et il était interdit de voler.

En dehors de ces cadres, il n’était pas permis, à ceux qui détenaient le pouvoir, d’autoriser le mal, de permettre des actes contraires à l’intelligence qu’avaient les peuples de la loi naturelle et de la morale qui en découlait. Et, les cités qui enfreignaient ces principes périssaient plus ou moins rapidement, tels : Spartes et les régimes nazis et communistes.

Il n’était pas admissible qu’un gouvernement s’autorise au mal ou autorise le mal. Nul n’a mandat pour permettre des actes qui s’opposent à l’ordre naturel, qui s’opposent à l’ordre voulu par Dieu.

Depuis l’élection de Valéry Giscard d’Estaing, qui n’obtint l’accomplissement de son ambition politique, que par la promesse faite entre les deux tours de dépénaliser l’avortement, on peut affirmer qu’il n’y a plus de légitimité à l’exercice du pouvoir politique et depuis peu à la vie même des institutions.

En effet, les gouvernements qui se sont succédés depuis le premier gouvernement de Giscard d’Estaing à celui de maintenant, ont multiplié les lois qui autorisent des pratiques contraires à la loi naturelle et à la morale, sont allés jusqu’à interdire, par un artifice judiciaire voulu par la très fâcheuse Madame Guigou alors Garde des Sceaux du gouvernement Jospin, la manifestation publique d’une opposition de conscience à ces lois qui dénaturent la dignité de l’homme et celle de sa société.

Mais dans la succession des lois désastreuses, il y a la dernière, la loi dite de bioéthique qui permet les manipulations génétiques et n’empêche nullement la pratique du clonage humain, contrairement aux engagements pris par Jacques Chirac lors de son discours au Collège de France, - il est vrai que cet homme a l’habitude de ne tenir aucun de ses engagements, n’a-t-il pas dit : « … que les promesses n’engageaient que ceux qui les écoutaient ! » C’est ne pas avoir une grande considération pour le peuple que d’oser un comportement si contraire à l’honneur, mais il est vrai que lors du vote de la loi dépénalisant l’avortement, il reçut comme le président d’alors, sa bulle d’excommunication. Quelle capacité à la vérité peut avoir encore un homme frappé mortellement à l’âme ? - Dans un dossier à venir, nous expliquerons tout le mécanisme de ces lois et leurs conséquences dans la société. – La logique de cette perversion politique fait que déjà maintenant le pouvoir glisse doucement vers un régime autoritaire, policier dans un premier temps et dans sa conclusion soit vers une dictature, soit vers les plus grands désordres qui généreront une guerre civile.

Il n’existe aucun précédent qui illustre la pérennisation du pouvoir entre les mains de personnes dépourvues de légitimité. Il semble donc bien difficile que ce gouvernement soit capable de faire respecter la loi, le droit comme ceux qui le suivront. Au nom de quel principe interdiront-ils la délinquance eux qui s’autorisent au mal le plus absolu ?

Sur quel fondement ce gouvernement pourra-t-il refuser la pratique de l’euthanasie, au nom de quel principe, lui qui n’en a plus aucun ?

Pour illustrer cette douce descente vers un régime policier, il n’est qu’à se pencher sur le comportement des médias lors du vote de la loi de bioéthique : quelle bien étrange pudeur, quel surprenant silence ? A qui ont-ils obéi ? … Seuls nos amis les ânes oseront la réponse, en attendant que Dieu la proclame dans une clameur de terreur.

On peut affirmer que le personnel politique français n’a plus les capacités morales, ni moins encore spirituelles, d’incarner les espérances naturelles auxquelles il est légitime que notre peuple aspire.

Je ne vois aucun politique capable actuellement, dans le seul souci de préserver la dignité de l’homme, au mépris de sa carrière, de prendre une position morale.

Qui sera assez pauvre de lui-même pour oser de nouveau la grandeur ?

La France a une fois de plus son honneur blessé par ceux qui ont reçu le mandat de le maintenir intacte !

Pierre-Charles Aubrit Saint Pol

 

 

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Annexe n°2 :


 

LA LOI DE BIOETHIQUE EST-ELLE UNE LOI POUR OU CONTRE LE CLONAGE HUMAIN ?

(Article paru dans le site – extrait - : lescatholiques.free – lettre N°12 septembre 2004, revue et corrigée par l’auteur)

Pour la St Daniel (lequel avait prophétisé l’Abomination de la Désolation), le 11 décembre 2003, le projet est voté en deuxième lecture par les députés ! Il n'interdit pas vraiment les diverses formes de clonage humain, sauf dans certains cas ! L'Incroyable désinformation des médias est inexplicable, preuve : voici la REALITE du texte (Source : Institut Nazareth et Vigilance-clonage.)

     Petit mémento minimum et vulgarisé pour comprendre
que la loi-clonage est la "loi d'abomination" :

I/ Le projet loi a été voté en première lecture à l'Assemblée Nationale le 22/1/2002.

II/ Il est passé légèrement modifié en première lecture au Sénat 17/1/2003

III/ Il a été voté en deuxième lecture à l'Assemblée Nationale le 11/12/2003 

IV/ Il est devenu une LOI après passage inchangé des textes au Sénat le 10/7/2004.

A/ Elle prétend interdire toute forme de clonage humain tout en ouvrant implicitement la voie à la transgression de ce principe, et autorise explicitement au titre de la recherche des actes interdits par la loi de 1994

B/ Elle condamne le clonage reproductif, mais pas dans tous les cas (article 15) : seulement si c'est un enfant cloné à partir d'une personne déjà née.

Ne serait par exemple pas interdit de faire naître un enfant-cloné   à partir d'un embryon avorté.  De toutes façons même si le crime est commis, il n'est pas permis de le pénaliser avant dix-huit ans ( majorité du clone)

          C/ Elle n'interdit pas de concevoir des embryons-clones pour le thérapeutique :( article 19 ) … L'interdiction ne porte que sur leur "constitution" ( implantation au  stade du 8ème jour )

 D/ Elle autorise d'importer des cellules souches embryonnaires et embryons-clones fabriqués à l'étranger, et de les "travailler" dans le cadre de la "recherche" (article L.1245-4)

E/ Elle autorise de dépecer des embryons issus de la fivete, par exemple les embryons "en trop" (surnuméraire), pour analyser comment se développerait une cellule souche embryonnaire "normale" par comparaison au développement à partir d'une cellule souche embryonnaire "clonée" (on appelle cela : autorisation de la recherche sur cellules souches embryonnaires). But : maîtriser toutes les étapes du clonage embryonnaire, n'est-ce pas pour pouvoir ensuite libéraliser son développement jusqu'à la naissance ("ce qui est inéluctable" avouaient les députés avec arrogance)

 

PRINCIPES ENONCES (voir débats en Chambre) DU LEGISLATEUR :

 

Axiome n°1 : Ceux qui s'opposent à cette avancée "entravent la laïcité, la recherche scientifique, et le droit des malades".

Corollaire n°1 : La transgression est nécessaire pour le progrès : la loi doit édicter des principes, puis autoriser leur transgression conformément au "principe d'exception", comme elle le fait déjà par exemple pour la congélation d'embryons "surnuméraires", ou pour le "diagnostic" pré-implantatoire (sélection eugéniste).

Corollaire n°2 : L'emploi du mot "clonage" ou "transfert de noyau dans un ovocyte énucléé" dans les cas d'exception où ils deviennent autorisés est exclu de la discussion dans les hémicycles, et doivent être bannis des médias.

Axiome n°2 : La loi, la politique doivent définitivement décider de bannir toute dimension qui touche à l'origine transcendante dans la création de l'homme et donc de l'homme... Elle doit donc bannir de tous ses critères de décision les principes de toute dignité de l'être humain...

Corollaire : elle doit étendre cette notion de non-dignité universelle de ces principes à l'homme en général (comment faire la différence entre clone et non clone, embryon et "cellule"[expression employée par le Ministre pour désigner un début de clone !] ? interrogation devant laquelle tous les intervenants s’inclinent)

Axiome n°3 : Prenant acte qu'il est impossible de contrôler si un enfant né a eu une origine normale ou clonée, cette difficulté ne doit pas empêcher la transgression du principe officiel de la loi. Cette loi s'autorise d'être par ailleurs une transgression du principe "intangible" qu'elle édicte...

Corollaire : le législateur admet qu'il fait une loi mensongère et parfaitement hypocrite, sans compter qu'elle est abominable sur le plan du Droit : L'humanité doit revoir ses Droits de l'Homme en généralisant l'instrumentalisation de l'humain au bénéfice de droits déclarés supérieurs : les "valeurs républicaines" ( par exemple dans la constitution européenne : les droits sexuels [ en anglais "the based-gender rights "]  ou, en France la liberté de la recherche ou celle de la science, et la primauté de la "laïcité" sur toute valeur humaine ou philosophique. )

Nous sommes bien en présence d’une application idéologique du droit français quant à la laïcité et il en est de même pour l’intégralité du corps de ce texte de loi.

Nous sommes en présence d’une définition idéologique de la notion de laïcité, c’est un retour aux dispositions inhumaines et insultantes de 1789 et au climat abject du gouvernement Combe. Nous voyons que ce recul est ostensiblement tourné contre les religions monothéistes seules à pouvoir s’opposer à cette sourde dictature des sans culotte.

Comme on a pu le lire dans le long exposé historique, il s’agit bien, par cette loi, d’un accomplissement de la culture et de l’action révolutionnaire, le troisième 6 ou anneau du Dragon est bel et bien constitué.

 Devant cette évidence ne peut-on parler d’un complot des pouvoirs de toute origine, de toute nature ?

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Annexe n°3 :

 

 

LES TROIS ANNEAUX DU DRAGON

(Article paru dans le site – extrait - : lescatholiques.free – lettre N°12 septembre 2004, revue et corrigée par l’auteur)

 

« Ce texte est un essai qui porte sur le nombre symbolique (666) qui semble être indicatif de trois périodes charnières qui déterminent les bouleversements majeurs de l’humanité dus à la seule volonté de l’homme ; même si les prophètes les ont annoncés, leur réalisation historique restait suspendue à l’usage que ferait l’homme de sa liberté. Cette étude est une probabilité, elle n’engage nullement le Magistère de l’Eglise. »

 

« Le chef qui doit venir va disloquer la Cité et le Sanctuaire ; et le terme de tout cela : c’est le cataclysme et la désolation qui s’installe jusqu’à la fin. » Dn 9, 27

« Lorsque vous verrez l’abomination de la Désolation dont parle le prophète Daniel en ce lieu Saint, que celui qui lit discerne. » [quel est ce lieu]. Mt.24 »

 

« Et apparut un grand signe dans le ciel : une Femme enveloppée du soleil, et la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles. Et elle est enceinte, et elle crie dans les douleurs et les tortures de l’enfantement. Et apparut un autre signe dans le ciel ; et voici un grand Dragon rouge feu, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes ; et sa queue traîne le tiers des étoiles du ciel. Et il les jeta sur la terre. Et le Dragon se tint devant la Femme qui allait enfanter, pour dévorer son enfant, lorsqu’elle l’aurait enfanté. Et elle enfanta un fils, un mâle, qui doit faire paître toutes les nations avec une houlette de fer, et son enfant fut emporté vers Dieu et vers son trône. Et la Femme s’enfuit au désert, où elle a un lieu préparé par Dieu, pour qu’on l’y nourrisse douze cent soixante jours. » Apocalypse : 12, 1 – 6.

 

 

 

Le Dragon représente la part d’humanité qui, de génération en génération, depuis Caïn en passant par Misraïm fils de Cham et Judas, collabore volontairement aux œuvres destructrices de Lucifer ; elle est résolument décidée à combattre un Dieu auquel elle croit, mais dont elle refuse de dépendre et d’être aimée sans rien attendre en retour que son désir de salut. C’est l’un des aspects des plus dramatiques du mystère d’iniquité. Les hommes et les femmes qui s’engagent sur cette voie, engagent l’être de leur personne. C’est de leur propre liberté, leur volonté.

 

Après que Lucifer et ses anges furent précipités sur la Terre, ils s’efforcèrent de mettre leurs pieds dans celui de Dieu.

C’est dans l’obscurité dramatique du Vendredi Saint, à l’instant même où Jésus-Christ remit son esprit, que Lucifer comprend son erreur et son inexorable défaite.

En inspirant la mise à mort de Jésus, il ne pensait s’en prendre qu’au plus grand des justes, un grand prophète, trop aveuglé par sa haine de Dieu et de l’homme. Il se rendit compte trop tard que ce Juste était le Verbe Incarné, la Vérité jetée sur la Terre. Dieu le Père se joua de l’ange déchu pour réaliser la Rédemption. Ce dernier ne s’en tint pas pour autant vaincu, il décida de tout faire pour perdre le plus d’âmes avant sa déroute définitive, avant sa sortie de l’histoire humaine ; toutefois pour y parvenir, il lui faut la collaboration de l’homme, cette créature qu’il hait le plus après Dieu.

Les anges déchus, chacun dans sa spécialité, se chargent de séduire… Et ils y parviennent allégrement !

 

Les trois anneaux du Dragon constituent le nombre 666 :

Les trois anneaux sont la part la plus importante du corps du Dragon. Ils représentent les trois étapes historiques qui arment Lucifer pour l’ultime combat, une sorte d’immense explosion, que la tradition désigne sous le nom d’Armaguedon. – Une bataille beaucoup plus spirituelle que sanglante, on en voit déjà les tentes constituer les prémices du campement, dessinant le champ du combat, toutefois il n’est pas à exclure que celle-ci, selon la tradition, soit également l’annonce de la bataille que livreront les armées des enfers pour exterminer les juifs qui se convertiront au Christ dans la foi catholique romaine. - Une fois constitué, rassemblé dans ses anneaux, ce corps fera dresser ses sept têtes, elles représentent les péchés capitaux nourrissant les sept principales hérésies, les couronnes sont les hommes qui y auront collaboré, leur masse de métal n’est rien que l’accumulation des péchés jamais corrigés, jamais confessés ; les pierres précieuses sont cette part désespérée de l’humanité qui veut le triomphe impossible de Lucifer sur Dieu, ces orgueils fortifiés ; les cornes sont les différents pouvoirs de la cité des hommes unis aux forces du mal.

666 est le nombre représentant les trois accus, les trois étapes historiques, elles amènent radicalement l’humanité au rendez-vous de sa conscience, toute sa geste sera dans la pleine lumière de la justice divine.

L’histoire de l’homme se récapitule dans le Christ-Jésus dès l’Incarnation du Verbe, rien ne peut donc échapper au mystère de la Rédemption porté par deux piliers, l’Amour et la Justice.

La promesse de salut faite à Adam et Eve le laisse entrevoir ; depuis l’instant où la Vérité fut jetée sur la Terre et en terre, tout de l’homme individuellement et collectivement entre dans l’économie du salut. De même que Dieu s’est servi de l’orgueil de Lucifer pour réaliser son salut, de même il se sert de toute l’histoire individuelle et collective pour parachever, avec le concours volontaire des justes, ce même salut. Il n’y a aucune raison de craindre le passé, ni le présent et surtout pas l’avenir puisque nous en connaissons le terme.

Il n’est pas sot de penser que Lucifer a inspiré des hommes de péché pour ourdir son plan après qu’il eut compris son échec, sans négliger pour autant la vie déconcertante de l’homme qui pourvoit malheureusement à l’extension des puissances infernales, l’ennemi ne se nourrit-il pas de « l’inertie des gens de bien ! »

 

Le premier anneau est aussi le premier 6 :

 Un anneau se constitue progressivement. On peut, au regard de l’histoire des six premiers siècles de la chrétienté et de l’humanité dans son ensemble après Jésus, envisager que des esprits engoncés dans leur virulente opposition au Christ et aux chrétiens aient œuvré contre l’Église, cet instrument honni du salut. Il n’y a pas à désigner du doigt un tel plus qu’un tel, nous savons que des hommes de tous horizons ont œuvré et œuvrent toujours contre l’Église et certains sont dans la hiérarchie sacerdotale, non seulement contre l’Église mais aussi contre les juifs qui vont se convertir ; - ils sont vigilants et veillent à contrecarrer toute situation susceptible de favoriser une conversion, il n’est qu’à observer ce qui se passe aux Indes avec les hindouistes. - A cette volonté, s’ajoutèrent les courants hérétiques de toutes sortes, l’orgueil intellectuel de nos théologiens ainsi que des ambitions de reconquête : ce sont les juifs restés en Palestine et dans le Moyen-Orient qui, pour reconquérir Jérusalem sur les chrétiens, contribuèrent à la naissance religieuse et politique de Mahomet. C’est encore eux qui appelèrent les Perses à venir combattre les chrétiens de Jérusalem aux côtés des Arabes, c’est dans le sillage de cette reconquête que naquit la religion Mahométane. - Cette religion porte un coup d’arrêt à l’évangélisation, sa part la plus néfaste vient de ce qu’elle est constituée d’un véritable bric-à-brac de toutes les religions de cette époque qui sévissaient dans cette région et de ce fait, rompant avec la Révélation judéo-chrétienne, celle d’un Dieu d’amour, elle rejette la Sainte Trinité, se libérant de l’obligation du pardon, du sens chrétien de la charité, malgré l’obligation de l’aumône. Elle est négatrice de la personne, de l’être de la personne, déniant à tout individu le droit à l’exercice du libre arbitre : l’homme n’est rien qu’un individu qui ne peut, en aucun cas, s’affirmer aux dépens de la communauté. C’est une religion de soumission à Dieu qui rejette toute idée de liberté, de choix, ce qui est radicalement opposé à toute l’histoire, à tout le développement de la Révélation Chrétienne. C’est une religion dont la psychologie communautaire et individuelle est fortement marquée par la peur, une peur qui procède de cette négation de l’être de la personne, ce qui explique la pérennité du statut dégradant de la femme et les lois réformistes n’y changeront rien, car rien ne sera possible tant que l’Islam ne remettra pas en cause l’intelligence qu’elle a de l’être humain et cette remise en cause signifiera la fin de cette religion.

 

 

Le deuxième anneau ou deuxième 6 se constitue six cents ans après l’Islam, il s’agit de l’erreur d’Occam :


Guillaume d’Occam est né anglais, en 1290, il meurt en 1350 sous la protection de l’empereur Louis IV de Bavière.

Occam sera excommunié par le pape Jean XXII pour soutenir une thèse théologique dans laquelle il affirme, qu’il n’y a pas d’autre source de connaissance que l’intuition, la perception sensible ne peut pour lui que saisir le particulier non le général. Il rejette la métaphysique et affirme que Dieu ne peut être connu que par la Révélation et la foi. Il confondra dans une même cause l’être de l’homme, créé par Dieu et la vie de l’homme donnée par l’âme. Sa proposition rompt l’équilibre thomiste entre la raison et la foi. – On a injustement fait porter la paternité de cette erreur philosophique et théologique à Duns Scot qui participa à la dispute des universaux et qui fut montré comme le plus opposé à saint Thomas d’Aquin. C’est faire preuve d’une bien étrange compréhension de la vie intellectuelle ; on sait très bien que l’on peut se passionner pour un thème du point de vue philosophique et rester parfaitement orthodoxe du point de vue de la doctrine religieuse. On oublie que c’est Duns Scot qui a jeté les fondements théologiques de l’Immaculée Conception, et c’est Jean-Paul II qui l’a béatifié. (Dieu a toujours fait preuve de beaucoup d’humour avec les sots et les suffisants.)

D’Occam, en posant ses faux principes, va permettre aux théoriciens de la Réforme protestante de structurer la première idéologie qui conservera un caractère religieux et qui se découvre par une démarche qui peut être considérée comme les prémices lointaines de la psychanalyse : le libre examen ; par le libre-examen, l’homme se fait juge de lui-même et donc décideur de son salut. Cette proposition d’Occam, par une filiation éloignée, en passant par Descartes, sustentera le siècle dit ‘des Lumières’, et viendra alimenter l’action révolutionnaire. - Jean Wyclif 1330-1384 fut sans doute le premier idéologue, il jettera les bases du matérialisme athée. Il s’affirmera comme le père de l’anticléricalisme idéologique. -   Les protestants verront, dans la révolution de 1789, l’accomplissement de leur idéologie politique issue de leur errance théologique. Les courants protestants ayant évacué toute vie contemplative, toute relation intime avec un Dieu d’Amour, pour combler ce vide, se crisperont dans une attitude morale, faisant d’elle la perfection de la vie religieuse, ce qui donnera l’explosion d’amoralité et d’immoralité que nous connaissons depuis la fin du 19eme siècle.

Le deuxième anneau va se renforcer à partir d’une autre phase, la phase révolutionnaire.

 

Il était logique, qu’après avoir renversé l’ordre de la Révélation, vienne le renversement des ordres naturels, à commencer par les pouvoirs politiques. Il était fatal, qu’il y ait une première conclusion pratique qui touche à l’ordre des sociétés et des gouvernements, surtout visés les gouvernements qui, historiquement, étaient liés à la mission de l’Église. Il fallait donc abattre la Maison Royale de France, pour que la France ne soit plus la fille aînée de l’Église.

La violence de la révolution de 1789 ne pouvait pas surgir de cette manière et atteindre ses objectifs sans qu’il y ait eu une étape intermédiaire. Il fallait que l’approche philosophique soit libérée radicalement de toute forme et de tout contenu procédant de la Révélation. Il importait de rompre le lien qui ordonnait jusqu’alors la vie intellectuelle à une vérité révélée, une vérité supérieure, dogmatique.

Après la Renaissance, qui favorisa le retour d’un humanisme païen, vint Descartes et son « doute méthodique » ainsi que son « Je pense donc je suis. »

Descartes est un vrai philosophe, c’est même un grand philosophe, il a le génie de manier les concepts, c’est un homme intelligent.

Nous savons par l’histoire que la richesse qu’accorde Dieu à un individu n’est pas certitude de salut, ni certitude que cette éminente intelligence entreprenne de servir fidèlement la Vérité.

Descartes fut pour la vie intellectuelle ce que le faux-monnayeur est pour la vie économique… Il fut un vrai prédateur. Il est loin d’avoir été ce que régulièrement on veut, de lui, donner l’image d’un gentilhomme. C’était un des membres importants de la société secrète des « Rose-croix ». - C’est une société occulte fondamentalement antichrétienne qui, derrière ses enseignements, préparait les esprits au renversement des ordres et avait renoué avec des rites sataniques de l’Antiquité ; actuellement il existe deux résurgences de cette société, elles furent suscitées comme certains ordres templiers modernes pour accroître la pénétration du New-age. – Descartes est un monstre à sang froid qui semble avoir eu constamment peur de la vie, de son ombre et qu’il n’eut rien de plus effrayant pour lui que le rire d’un enfant et les larmes silencieuses d’un vieillard.

Descartes, en posant le postulat du : « Je pense donc je suis », nie que la création ait pour origine Dieu, car il fait passer l’existence avant l’essence, et ce faisant, il renverse l’ordre de la vie, ce qu’aucun philosophe n’eût jamais conçu de faire. Quelque part, cette inversion se relie à Guillaume d’Occam qui origine l’être et la vie à une même cause, même si à cette époque Occam ne conçoit pas de rejeter Dieu, il ne fait que confondre.

Dans la proposition de Descartes se trouve le fondement du rationalisme athée. Son « Discours de la Méthode » introduit un doute en toute chose y compris sur Dieu. Cette méthode, par son scepticisme, aura une influence particulièrement néfaste sur la science, la recherche scientifique, elle fera reculer le regard unitaire de la Création, elle rendra difficile une approche contemplative, elle handicapera beaucoup l’approche des soins à apporter aux malades, elle contribuera au fondement du nihilisme et de l’existentialisme. Cette méthode sera la cause d’une chaîne très longue d’explosions qui rendront l’homme quasi inintelligible, si profondément que de nos jours, on est incapable de l’accueillir dans son unité, dans l’être de sa personne, dans toute sa richesse puisqu’on le clone et qu’on le tue à sa conception. La philosophie cartésienne est le rejet radical et tragique de la contemplation et de l’adoration.

Si Descartes est bien le fondateur du siècle des ‘Lumières’, il est la pierre sur laquelle tous les philosophes modernes et idéologues s’appuieront, il est leur géniteur, mis à part ceux qui auront le courage de renouer avec la métaphysique.

La philosophie cartésienne est l’accomplissement parfait de l’inversion de la pensée thomiste commencée avec Guillaume d’Occam, elle est, dans toutes ses conséquences directes et indirectes, la cause de l’effondrement de la morale collective et individuelle. Elle permettra l’élaboration du darwinisme, cette très fumeuse théorie de l’évolution.

Nous le savons, le siècle dit des ‘Lumières’ sera le prolongement et l’accomplissement du premier niveau de la philosophie de Descartes : à part Voltaire qui était habité par un grand talent littéraire, ce siècle fut un naufrage de la culture française, une régression affligeante de la pensée philosophique.

Il serait intéressant d’assister un jour à un entretient qu’accorderait l’un de nos intellectuels modernes et progressistes à un âne, celui-ci l’interrogerait sur ce qu’il pense, au regard de l’histoire, de ce fameux siècle des ‘Lumières’ ; ne doutons pas que sa réponse ne soit accueillie par le sinistre rire de Voltaire que les enfers amplifieraient, les anges déchus s’en battraient les flancs.

La révolution s’enracine dans la révolte de Lucifer et de ses anges contre Dieu et toute sa création. Elle la continue et, quelque part, il faut admettre qu’elle s’accomplit comme s’accomplit la Rédemption de tous les ordres créés.

La révolution a sa propre culture, sa propre religiosité, ses rites cruels, elle est le navire des damnés, la contre-église. C’est la part la plus importante du Dragon.

La révolution de 1789 est la conclusion logique de la conjonction des errances de l’intelligence, des sociétés occultes tels les rose-croix, les illuminés de Bavière qui devinrent les Illuminati et mettront au pas les francs-maçons. Elle servira de justification pour les révolutionnaires qu’elle enfantera ; Lénine justifiera sa propre violence en se référant à elle. Hitler s’inspirera des camps de concentration de l’URSS pour construire les siens. La révolution de 1789 est coupable de génocide, de crimes contre l’humanité. On veut nous faire croire qu’il y a eu plusieurs révolutions dans cette révolution, n’en croyez rien, c’est la même, son évolution était conforme au plan initial. La révolution de 1789 est une monstruosité, l’acte de l’homme déshumanisé.

Ne croyez pas non plus ceux qui vous disent que la révolution est terminée, n’en croyez rien ! Son œuvre de destruction n’est pas achevée ; elle se prolongeait avec les guerres napoléoniennes, par elles, elle s’installait dans tous les esprits. C’est elle dans le déclenchement de la guerre de 1870, dans celle de 14-18 et c’est toujours elle dans celle de 1939-1945. Croyez-le également, ce fut elle dans la guerre de Corée, dans celle du Vietnam, dans l’inhumaine décolonisation, dans l’expansion de l’idéologie carcérale du communisme comme du nazisme, comme dans les régimes fascistes, dans les évènements de 1968. C’est elle-même dans les guerres intestines d’Afrique, dans le massacre organisé du Rwanda - il ne fallait pas que ce pays, presque entièrement chrétien, conservât sa stabilité, - comme tous les pouvoirs d’Afrique Noire, cet État devait être inféodé, via la franc-maçonnerie, au pouvoir de la pieuvre, les Illuminati. C’était encore elle dans les Balkans et c’est elle en Irak.

La culture révolutionnaire s’étend à la science, elle se révèle dans les actes génocidaires qui vont de la révolution 1789 au Rwanda.

Les évènements inhumains de toute cette période porteront un coup fatal à la psychologie collective et individuelle, ils accéléreront l’effritement de la morale.

Le délabrement de la morale, l’effondrement du respect de la loi naturelle, les inventions toujours plus dangereuses, le travail de sape d’un concept idéologique de la laïcité, la compromission des intellectuels avec l’air du temps, leur lâcheté, la profonde et sourde apostasie d’une part importante des hiérarchies religieuses, la crise du modernisme qui est actuellement à son plein, vont finalement avoir raison des résistances sur le point le plus profond de l’être humain et de sa vocation à voir Dieu, à devenir semblable à Lui.

L’humanité ne parviendra pas à défendre l’interdit qui protège l’acte de génération de l’homme. En trois étapes parfaitement programmées, la culture intellectuelle de la révolution va connaître son accomplissement total, elle va faire admettre comme acceptable que l’on touche au principe de génération. Elle remet l’humanité dans la situation qui était la sienne lors du déluge de Noé. Car si Dieu intervint du temps de Noé, c’est parce que l’humanité s’était mise en danger dans son principe de génération, il en est de même aujourd’hui.

La formation du deuxième anneau est achevée avec la Seconde guerre Mondiale et l’expansion idéologique. On aurait tort de croire que l’effondrement du Mur aurait affaibli ce second anneau, il est bien formé et solide.

Dans les premiers mois du gouvernement de Gorbatchev, au début de ses réformes, une expédition scientifique internationale était installée en Sibérie afin d’y faire des études géologiques, un événement devait précipiter l’interruption des recherches. Les savants avaient enfoncé profondément un long tube pour y mesurer les ondes qu’émet le noyau de la Terre. Ils introduisirent dans le tube un appareil de mesure et, tout à coup, ils virent un être démoniaque surgir du tube et proclamer : « Je vous ai tous vaincus. » Un peu avant, cette manifestation avait été précédée et suivie par des cris effrayants qui sortaient de ce tube. Cette information nous parvint par une communication de ces chercheurs qui fut reprise dans la presse suédoise et par des journaux à petit tirage venant des milieux protestants, catholiques ainsi qu’orthodoxes. La presse française n’en fit pas mention, mais on retrouva cette information dans la presse anglaise et américaine.

« Je vous ai tous conquis ! »

A saint François d’Assise, au cours d’un exorcisme, Lucifer s’adressa en ces termes : « Si Dieu ne t’avait suscité, aujourd’hui je posséderai l’Église. » 

Pourquoi Dieu, a-t-il contraint Lucifer à se manifester de la sorte ? Qu’a-t-il voulu nous dire ?

Comment est-il possible que Lucifer nous ait tous conquis ?

L’apostrophe de cet être démoniaque s’adressait au seul auditoire présent, le groupe de savants ; ceux-ci représentaient donc, pour cet être, l’ensemble des savants et chercheurs. Nous pouvons donc penser que Dieu, en le contraignant à se manifester de la sorte, voulait faire savoir que dans tous les domaines des sciences et recherches les intelligences étaient largement dévoyées et que de ce fait Lucifer avait investi tout leur champ d’activité. Nous allons voir comment cela a pu se faire puisqu’il s’agit de la constitution du troisième anneau, du troisième 6.

 

 

Du troisième anneau et troisième six :

Parallèlement aux divers courants idéologiques du 19émesiècle plusieurs approches scientifiques se formaient : le scientisme, le positivisme, le naturalisme, l’évolutionnisme, la psychanalyse de Freud et l’essor impressionnant des mouvements occultes : le spiritisme, la théosophie à tout ceci vint s’amalgamer les courants philosophiques issus des religions de l’Inde et le modernisme dans l’Église se développait.

Dans ce laps de temps, la recherche scientifique faisait de grandes avancées et se détachait des impératifs moraux que l’Église défend, elle rompait avec toute référence religieuse. On espérait imposer un nouvel ordre social qu’ordonnerait la seule recherche scientifique.

Sans aucun accompagnement moral, philosophique, la science passa de la radioactivité à la bombe atomique, de la chimie à la chimie organique, de la physique à la physique moléculaire, de la génétique à la biogénétique etc.

Cette explosion scientifique est due au détachement, à la rupture avec toutes les références religieuses : il n’y a plus qu’une seule morale, celle de la science et ses impératifs !

A l’intérieur de cette évolution, on soupçonne une nouvelle volonté, elle est inspirée par Lucifer, elle procède directement du noyau dur de sa révolte contre Dieu : devenir Dieu lui-même, devenir un créateur, le créateur, prendre la place de son Créateur. Cette inspiration va pénétrer la réflexion scientifique et, comme beaucoup de chercheurs doivent leur carrière à des sociétés secrètes, ils seront plus malléables pour aller vers cet objectif, connaître le mystère de la vie, le maîtriser et enfin produire un homme en dehors des lois établies par Dieu pour Le contraindre à donner l’être à cette semence d’homme de laboratoire.

Ils espèrent, du moins quelques-uns, complètement acquis au projet des sociétés secrètes lucifériennes, humilier Dieu, l’abaisser à la volonté de l’homme profanateur. Voilà le projet qu’ourdit Lucifer dans l’esprit et le cœur de ses serviteurs plus ou moins éclairés. C’est ce que les prophètes annonçaient : « La profanation du Saint des Saints.» La loi d’abomination !

L’histoire des guerres modernes nous montre que la science a concouru largement à la cruauté de ces conflits ; son incidence sur la morale dans ces contextes conflictuels, sur le respect de la loi naturelle, est déterminante même si elle s’étend lentement, comme une goutte d’huile dans le buvard de la vie des hommes pécheurs.

L’utilisation de la bombe atomique contre le Japon exprime la rupture de la science avec la morale, les deux villes bombardées n’étaient pas stratégiques, mais elles abritaient les deux plus importantes communautés catholiques.

On peut souhaiter aujourd’hui la destruction des armes atomiques, cela n’a plus aucune importance, cette destruction n’est significative que d’une autre stratégie militaire. 

Le mal est fait ; la rupture consommée : on a atteint le cœur de la matière ! On a prouvé que l’on pouvait à tout instant ordonner, décider de la destruction de l’univers.  L’homme, dans cet acte tout aussi moralement et spirituellement abominable que les camps de concentration nazis ou communistes, s’est prouvé qu’il était capable de décider de l’histoire matérielle de la Création. Il fait savoir à Dieu qu’il a toute autorité sur elle, - ce qui est vrai théologiquement mais dans la mesure où il se sert de cette autorité pour parachever l’œuvre de Dieu -, l’homme de la bombe lance un défi : « Tu vois, j’irai jusque là ! Que peux-tu contre moi ? » Il réplique l’acte de défi que Lucifer adressa à Dieu.

Certains savants, jouant les faux-culs, firent connaître leur opposition à l’utilisation de cette arme absolue. Peut être étaient-ils sincères ? Ils ne pouvaient toutefois ignorer l’utilisation certainement militaire de leur découverte quand ils entreprirent leurs recherches, d’autant que tous, en Occident, collaborèrent à sa fabrication, ce sont là des regrets de confort, ils n’avaient rien à craindre pour leur vie, ni leur notoriété, ni leur retraite, ni leur liberté, ce n’était pas comme en URSS…

Pour l’homme de la rue, cette terrible audace réduisait son sens de la vie, sa capacité à l’espoir en l’homme, la valeur même de sa propre vie à presque rien – Raymond Devos a dit : « Rien c’est quelque chose … ! »

Oui, mais rien c’est peu, c’est si peu que nous en sommes arrivés à considérer l’être de l’homme en dessous de ce rien.  Ne se propose-t-on pas de faire naître des enfants médicaments ?  Il n’est qu’à se souvenir de certains films pour s’en convaincre : Le Grand Bleu, l’Ours, Taxi, Tous les Matins du Monde etc., des œuvres portant en elles une inspiration philosophique réductrice de l’homme, profondément attentatoire à sa dignité, sans oublier les courants du roman moderne.

Lors de l’entrée des troupes alliées en Allemagne nazie, on découvrit des laboratoires clandestins expérimentant déjà des manipulations génétiques, on y pratiquait des greffes réussies de gènes d’animaux avec des gènes humains, une monstruosité. Ainsi en 1944-45, les Allemands commençaient à maîtriser la génétique.

Les alliés se turent. Ils reprirent pour leur compte les recherches dans des laboratoires dissimulés dans des centres hospitaliers. Nous avons des témoignages qui ne laissent aucun doute de cette réalité, puisque certains témoins ont eu recours à des aides pour préserver leur vie menacée parce qu’ils avaient vu ce qu’ils n’auraient pas dû voir. Ces témoignages reçus dans les années quatre-vingts, furent confirmés par des autorités religieuses compétentes et honorables.

Il fallait préparer les peuples à des découvertes nécessaires pour leur projet, il fallait donc obtenir des lois qui prépareraient les esprits à cette évolution et obtenir des subventions nécessaires.

En France, dès la libération et malgré des avancées sociales certaines, il n’y eut jamais aucune politique familiale réelle ; on prit bien quelques mesures, rien de bien concret et ceci est vrai pour tous les partis politiques qui ont eu à présider au destin de la patrie depuis cette période, cette politique est identique à tous les pays libéraux ainsi qu’aux pays anciennement communistes.

A l’issue de la guerre, il y a eu deux temps : restaurer les économies et profiter de cette période pour habituer les peuples à la jouissance matérielle, les endormir afin de faire accepter les lois qui s’opposeraient à la loi naturelle et à la morale qui en découle. Dans ce but, plusieurs aides vont venir préparer le terrain.

L’association du Planning Familial, une branche de la fondation Rockefeller, cette famille est connue pour son appartenance aux Illuminati, c’est elle qui fondera la Trilatérale. L’action officielle du Planning Familial après la guerre était de venir en aide aux familles, puis progressivement, elle sera l’association la plus active pour la dépénalisation de l’avortement. Elle organisera des réseaux pour aider aux avortements clandestins, elle obtiendra l’aide de la franc-maçonnerie et avec elle organisera des campagnes de mise en index des Etats qui refusent la dépénalisation de l’avortement, c’est elle qui affrète le navire avorteur qui bat pavillon dans les eaux des mers froides de l’Irlande à la Pologne. C’est elle qui fit campagne pour obtenir un allongement de la période autorisée.

Elle jouera un rôle important pour obtenir la vente libre de la contraception ; les francs-maçons se chargeront de faire passer la loi en faisant bramer leurs serviteurs députés et ils feront une campagne pour persuader le peuple que cette loi évitera l’avortement, bien au contraire ; ils savaient très bien que cette loi préparerait les esprits à admettre la liberté d’avorter.

Il y eut mai 68, cette période fut le moyen par lequel on renversa définitivement les barrières psychologiques et sociologiques de la morale ainsi que le renversement des principes légitimes de l’autorité.

Soixante-huit est la révolte qui se conclura par une indigence morale, intellectuelle, scolaire sans précédent ; l’histoire considère cette période comme le creusement de la plus grande fosse-septique qui ait jamais été creusée et qui reste à ciel ouvert. Les médias depuis 68 œuvreront en agents complaisants pour ceux de droite, quant aux autres, ils sont aux ordres. On vit et entendit des animateurs se faire propagateurs de cet abandon moral, n’hésitant pas, dans des émissions de variétés, à se faire les champions de la liberté de transformer le ventre d’une mère en lieu de mort, rien ne pourrait se faire sans l’IVG. Certains n’hésitèrent pas à brocarder de la plus grossière façon les souverains pontifes : Paul VI et Jean-Paul II, le plus souvent, comme Arthur, sur des stations nationales ou comme l’équipe Ruquier, combattant le rappel courageux de la morale sexuelle de J.P. II. On verra dans les années qui suivirent l’aggravation, par Mitterrand, de l’IVG et ces mêmes animateurs, continuer à défendre cette loi, car il fallait qu’elle entrât dans la culture, la culture de non-vie. 

Un homme politique, rayonnant d’ambition, ne recula pas, entre les deux tours de scrutin, Giscard d’Estaing promit que s’il était élu, il ferait passer la loi qui dépénaliserait l’avortement. Les classes aisées se réjouirent, elles avaient la certitude de la tranquillité économique et une loi pour libérer leur conscience.

Nous entrions dans une nouvelle espérance de liberté, la morale était chassée de la cité après que l’on eut chassé Dieu de la culture, l’ère postindustrielle s’ouvrait sur la culture de mort. On effacerait joyeusement le sourire des enfants… !

Quelle promesse d’avenir ! Mais il y manquait un élément qui contribuerait à une acceptation sociale définitive de cette loi : son remboursement devait être assumé par la collectivité, par cette disposition on établit une sorte de coresponsabilité morale sur l’ensemble du peuple, l’impôt ferait l’affaire !

Plus tard, sous le gouvernement de Jospin, Madame Guigou, garde des Sceaux, fera une modification législative de façon à ce que l’on ne puisse plus légalement remettre en cause non seulement cette loi, mais sa culture, que l’on ne puisse plus la contester… Il convenait qu’une femme conclue une loi immorale puisque ce fut une autre femme qui défendit la mis en place de cette loi, elle fut votée après que Madame Veil se recommandât de son internement dans les camps nazis… On ne commente pas un tel naufrage moral !

A partir de 68, on ne cessera pas de combattre les valeurs morales, on lira des articles d’intellectuels, d’hommes politiques qui encourageront la consommation de la drogue, la libération sexuelle, allant jusqu’à justifier les jeux sexuels avec les enfants. Un enseignant conseillera au fils d’une famille catholique de coucher avec sa sœur, celui-ci non seulement ne sera pas poursuivi, mais les parents seront menacés pour les empêcher de porter plainte. Il est vrai, que cela se passait dans les jeunes années glorieuses de l’ère mitterrandienne !

Pendant toute cette période la recherche médicale avançait, on greffait le cœur et l’on produisait le bébé éprouvette, la fécondation in vitro. On procédait à la congélation de la semence d’homme, à la congélation des embryons humains.

On le proclamait, on s’en réjouissait, on préparait les peuples à l’acceptation du but recherché. On réussit à décrypter l’ADN, ce qui fut présenté comme une avancée pour la compréhension des maladies génétiques, mais dans le même courant et parallèlement, on préparait les esprits au but espéré, le clonage humain.

On envisageait la possibilité d’exiger de Dieu de communiquer l’être selon notre bon vouloir…

Quel triomphalisme pour l’homme ! La science vaincra le Créateur !

 

Une société qui s’autorise à enfreindre les interdits sur lesquels elle s’est fondée, est une société en voie d’autodestruction.

Depuis la législature de Giscard d’Estaing, il est admis qu’il s’est pratiqué en France, environ 6 à 7 millions d’avortements et l’on décompte approximativement 6 à 7 millions de pauvres vivants en dessous du seuil de pauvreté, on ne compte pas les avortements clandestins. Depuis cette loi, la crise économique ne s’est jamais résorbée, toutes les réformes qui furent entreprises ont échoué et échoueront.

De ces lois, on ne s’est pas risqué à publier les conséquences évidentes sur les psychologies collectives et individuelles. Pourtant, l’accroissement de la délinquance ne cesse pas et sa progression en vitesse est un multiple impressionnant et parallèle à la liberté de l’avortement.

Il y a dans les pays où cette loi est autorisée le sentiment diffus ; d’un pouvoir politique et institutionnel dépourvu de légitimité. On le sait, l’histoire nous le démontre : rien n’est plus dangereux que la perte de légitimité pour tous les pouvoirs qui ont la mission de présider à l’avenir des peuples, car la loi ne la confère pas…

Dans le peuple, il y a la prescience que l’acte humain est allé là où il ne devait pas aller, qu’il a franchi des frontières de la conscience morale et que maintenant pèse sur l’humanité le poids d’une justice qu’elle attire sur elle. On ne peut impunément défier les lois naturelles, les lois morales, les lois spirituelles…

Nous comprenons bien que le troisième anneau, le troisième 6 est maintenant formé et accompli avec la loi de bioéthique.

La culture révolutionnaire et son acte de révolte viennent de s’accomplir. Tout ce qui suivra en sera la conséquence… Il est possible que Dieu fasse en sorte qu’on ne puisse jamais cloner un humain dans le respect des règles scientifiques, mais le seul fait que des Etats aient fait voter la loi suffit à cet accomplissement.

 

Conclusion :

Lucifer, en refusant de servir Dieu avec un tiers des anges, prit sciemment la voie de la damnation ; il tomba volontairement avec tous ses dons d’intelligence et de puissance, ils n’ont pas évolués depuis. Mais par la malice des hommes son champ d’investigation s’est agrandi à la mesure où celui de l’homme s’est étendu dans la connaissance et dans le développement de ses orgueils. L’homme s’est saisi de « l’Arbre de vie », du moins telle est son intention explicite par sa loi de bioéthique, il a ouvert une autoroute pour la venue de l’Antéchrist. L’homme d’aujourd’hui fait porter aux quelques générations à venir les conséquences de cette loi d’abomination… Il appartient au petit nombre de fidèles par sa vie de prière et son héroïsme humble de soulager ce fardeau dans l’attente très proche du retour du Christ.

Il y a nécessité à repenser l’esprit de communauté, à renouveler le concept de solidarité, de fraternité entre les chrétiens d’abord, car il n’est plus temps de se  soucier de l’esprit du monde… Nous ne pourrons y parvenir qu’avec une vraie dévotion à l’Immaculée comme le pressentait en son temps saint Louis-Marie Grignon de Montfort. Tendons à devenir les apôtres de Marie. 

Ce qui est au bout de ce temps de ténèbres c’est cette immense espérance : le retour du Christ-Jésus, le Fils de l’Homme. Nous ne devons pas nous résoudre, Dieu veut que nous soyons jusqu’au bout des canaux de sa grâce pour tous nos frères, car tous sont appelés au Salut.




[1] La suppression des Etats pontificaux, quelle que soit la manière dont cela fut fait, demeure une grâce ; en effet, les papes, délivrés de la charge de ces états, ont développé une grande disponibilité envers le peuple de Dieu, et depuis lors la doctrine de l’Eglise ne cesse de rayonner même si elle est combattue.

[2] "Nous avons besoin d'îles où la foi en Dieu et la simplicité interne du christianisme vivent et rayonnent ; d'oasis, d'arches de Noé dans lesquelles l'homme peut toujours venir se réfugier. Les espaces de protection sont les espaces de la liturgie. Reste que même dans les différents mouvements et communautés, dans les paroisses, dans les célébrations des sacrements, dans les exercices de piété, dans les pèlerinages, etc., l'Église cherche à offrir des forces de résistance, puis à développer des zones de protection dans lesquelles la beauté du monde, la beauté de l'existence possible, devient de nouveau visible en contraste avec tout ce qui est abîmé autour de nous". (Lumière du monde, extrait)

 

[3] Le doctrinaire est toujours celui qui tend à imposer un point de vue par autorité, par violation de la conscience : l’inquisition religieuse dans ses dérives politiques, mais aussi par un usage abusif du principe d’autorité. Mais en général, depuis les révolutions de type communiste et autres fascismes, le doctrinaire est un idéologue, en lui il n’y a pas une once de charité selon l’enseignement du Magistère. On trouve parfois des doctrinaires au sein de l’Eglise dans les courants radicaux comme les intégrismes-traditionalismes et les progressismes ; leur charité s’entrouvre souvent très affaiblie. Certains théologiens, philosophes ou autres docteurs de la foi, soi par manque de foi, manque de confiance en la divine Providence se durcissent insensiblement, leur charité s’affadit et ils deviennent des doctrinaires, mais il ne faut pas les confondre avec ceux qui affirment la doctrine avec fermeté mais sans agressivité, ceux-là sont fils de la Lumière. Ils ne dissocient pas la charité du témoignage qu’ils doivent rendre de la Vérité.

[4] Depuis les années soixante, il traîne l’idée que le genre humain serait la cause directe des problèmes environnementaux, et que la création, se porterait mieux sans lui « ce qui sous entend que l’on souhaite sa disparition » ; propos tenus par l’improbable prince Philippe d’Edimbourg et par des Mélenchon…véritables prédateurs des espoirs des peuples. Ils ont été précédés en cela par (un mouvement) culturel surtout exprimé par des films comme l’Ours et le Grand Bleu, des œuvres qui réduisent la place de l’homme dans la création. Certes, l’homme peut avoir une influence déplorable sur l’environnement, mais je doute fort que les conséquences de ses actions puissent directement s’étendre à l’ensemble de la planète. Je crois que depuis le vote de la loi de bioéthique, les évènements climatiques ont une cause très différente.

[5] Il y encore quelques semaines, je défendais, après des hésitations, la théorie de l’évolution ; je la considérai comme peut importante, puisque l’homme est homme au moment où il reçoit le souffle de Dieu « animus ». Et puis, dans les débats qu’elle génère, elle me paraissait comme une proposition acceptable. Il y a quelques semaines, sur la 5e chaîne de télévision du service public, il fut donné un reportage fort intéressant sur la recherche possible d’un lien identique entre l’hominidé du néandertal et l’homo-sapiens, c’est-à-dire nous. La recherche portait sur les ADN et leurs chromosomes ; il m’a été donné d’apprendre qu’on ne trouve pas de lien entre les deux espèces sauf en Occident ; une telle précision nous renvoie au passage de la Genèse qui dit que les hommes du Ciel s’unir aux filles de la terre. (On a retrouvé des tombes doubles dans lesquelles reposaient une femelle néandertalienne et un homo-sapiens) Si donc on retrouve en Occident et seulement en Occident des liens génétiques entre le néandertalien et l’homo-sapiens ; c’est que de leur union une descendance était née et qu’elle pourrait être celle des monstres que décrivent la Bible, mais aussi des cultures antiques telles que la Grèce et dans l’œuvre d’Homère…. Tout récemment, un ami médecin me confirma que le génome d’une souris ne peut devenir celui d’un éléphant et que celui d’un éléphant ne peut devenir une baleine. S’il y a modification du génome ce peut être que par une intervention extérieure violente, comme pour les OGM, très dangereuses pour la santé. Ainsi donc, en l’état des recherches scientifiques dans tous les domaines pour ce qui concerne l’origine de la vie et la vie de l’homme, je cesse d’adhérer à cette théorie de l’évolution. Je pense donc que cette théorie est un mauvais conte, et que si dans la Bible il y a une telle insistance pour dire que l’homme a été créé à l’image de Dieu et qu’à son image il fut créé, c’est que sa création est réellement indépendante de tous les autres êtres créés du monde animal. Cette décision modifie donc mon approche quant à l’homme, son être et sa personne. Selon l’orientaliste Fernand Combrette, dans la traduction qu’il propose du livre de la Genèse, en tenant compte de l’emploi du copte qu’on y trouve, il écrit : ceci : « Dieu prit la créature qui était la plus ressemblante physiquement à ce qu’était pour Dieu le Père l’idée du corps du Christ et la remodela en vue de créer l’homme et la femme, » S’il y a bien un lien entre le monde animal et l’homme, ce n’est  pas un lien d’évolution, mais un lien de support subissant une recréation, c’est-à-dire une rupture totale entre l’animal et  l’homme. La théorie de l’évolution s’arrête à la création de l’homme et de la femme, si tenté qu’elle se soit produite dans le monde animal, puisque le génome de la souris ne donnera jamais celui d’un éléphant sauf intervention extérieure. J’adhère également à ce qu’a écrit Jean-Paul II au sujet de l’animation immédiate ; je crois que dès la formation du génome Dieu envoie son divin souffle, c’est-à-dire l’âme, et comme l’a enseigné le pape Pie XII de glorieuse mémoire, le seul instant ou Dieu est présent entièrement et personnellement dans l’homme, c’est quand il insuffle l’âme. Dieu est donc présent à l’instant où se forme le génome de l’homme.

[6] L’homme est au-dessus de la création, il en est le dépositaire, de ce fait et de part sa mission et vocation il est le lien entre elle et son Créateur. Toute la création à cause de l’homme est ordonnée au Christ Jésus qui intercède auprès de Dieu en sa Sainte Trinité.

[7] De quel souhait notre cœur est habité de voir l’humanité, dès cette terre, croire en Dieu, il n’est aucune justification ni au Ciel ni sur la terre de contraindre un homme de croire en Dieu, de le contraindre à avoir sa religion ou de lui imposer la sienne.

[8] « Femme voici ton fils ; fils voici ta mère. » Proposition théologique acceptée dans l’Eglise et qui fut proposée par le Père Emile Neubert.

[9] St Irénée : « l’homme vivant est la gloire de Dieu… »

[10] Etude de l’être en tant qu’il est un être et duquel pour l’homme se découvre sa personne. En fait, ce que l’on désigne par morale naturelle, fut donné à l’homme dès l’insufflation de l’âme, et en quelque sorte activé après la chute par le Créateur comme l’illustre le verset relatif à la peau de bête que leur confectionne Dieu.

[11] C’est ce qu’illustre le verset suivant : « Yahweh Dieu fit à Adam et à sa femme des tuniques de peau et les en revêtit.» (Gn. 1, 21)

[12] Le droit s’est progressivement élaboré à partir du droit familial qui s’est structuré sur deux points majeurs : le respect de la vie (si on tuait, il fallait justifier cet acte) et sur l’obligation de rendre aux dieux ce qu’il leur revenait. Le droit naturel est par exemple celui de manger, de se vêtir, de voir sa liberté de conscience respectée, de comprendre l’univers ; la loi morale naturelle est le sens moral dont l’homme a besoin pour discerner le bien du mal et pour diriger son action dans tous les domaines conformes au droit naturel…

[13] On rapporte que Pasteur qui était croyant avait l’habitude de dire : « ma foi s’arrête à la porte de mon laboratoire… » ; cela signifiait qu’il ne s’imposait aucune limites et qu’il considérait que Dieu n’y avait pas sa place.

[14] Le mètre étalon est le référent du mètre comme instrument de mesure, mais il s’agit d’un objet, d’un instrument que l’homme peut un jour remplacer par un autre objet référent ; il s’agit d’un référent relatif puisque soumis au volume qui donne la perception du temps et de la durée. Mais comment peut-on faire d’un être portant en lui la nature animale et ce plus immatériel qui le distingue de l’ordre animal en ce sens que l’homme est l’achèvement ordonné de la création, comment pourrait-il être la mesure de son semblable ? La qualité n’est pas réductible à elle-même, elle suppose une qualité supérieure qui elle est l’origine de toutes les qualités inférieures. L’homme n’étant pas l’origine de la vie, n’étant pas sa propre origine, comment alors serait-il sa propre mesure ? Comment pourrait-il être sa propre fin ?

[15] Les champs d’application sont économiques, sociaux.

[16] Il est vrai que la résistance du peuple japonais face à l’envahisseur américain était alors très forte, très déterminée, allant dans certains cas jusqu’au fanatisme ; cet aspect idéologique des causes de la Seconde guerre Mondiale n’est pas négligeable et concerne tout autant le Pacte de l’Axe que la coalition alliée. Il est évident que ce conflit pouvait se prolonger une année de plus ; mais pour autant l’emploi de l’arme atomique reste un haut crime contre l’humanité et de guerre qui n’a aucune justification morale. Les Etats Unis d’Amérique en prenant cette décision se sont faits portefaix d’une charge morale et historique dont ils auront encore pour longtemps à porter ; le ciel crie justice !

[17] Il est évident que le fait de concevoir l’homme non comme sujet, mais comme objet, vient des erreurs d’Occam, des hérésies de la Réforme et du tragique Siècle des Lumières et sa Révolution ; s’il est vrai qu’à partir de la Révolution de 1789, la science fait des bons de géant, c’est parce que les idéologies antichrétiennes se sont imposées au mépris de l’homme et de son sang, renversant de fait l’ordre établi par Dieu.

[18] On doit considérer que l’usage militaire de l’énergie nucléaire ainsi que les horreurs du nazisme, mais de tous les régimes fascistes sont les facteurs majeurs qui ont contribué directement à l’effondrement de la morale collective et individuelle ainsi qu’au relativisme. L’humanité du XXIe siècle vit toujours sous le poids écrasant des horreurs du siècle précédent.

[19] Le roi, dans l’Ancien Régime, considérant que les rois d’aujourd’hui ne sont là que pour l’embellissement de la galerie, assumaient pleinement la mission de l’Etat en garantissant le respect de la loi et du droit moral naturel. C’est sans doute l’une des causes majeures, mais très occultées, qui décidèrent de la révolution de 1789. En s’en prenant à la société et à la culture chrétienne, en déclarant la guerre à Dieu comme le proclama dans un fameux discours Clémenceau, il était évident qu’on en viendrait à renverser les ordres naturels. Il y avait bien, que ce soit dans le schisme de la Réforme, dans le Siècle des Lumières et dans la Révolution, une intention ordonnée et qui se poursuit de nos jours aux confins du blasphème le plus épouvantable.

 

[20] Il s’exerce au nom de cette Cinquième République une sorte de chantage au bon fonctionnement des institutions : on fait croire au peuple de France que cette constitution assure une bonne gouvernance, une stabilité de gouvernement… Défendant cette stabilité en évitant la « malédiction du parlementarisme ». S’il est vrai que la Quatrième République donna une image instable dans la gouvernance, c’est surtout à cause des crises liées à la décolonisation de l’Empire et surtout à la crise algérienne qui fut un prétexte pour favoriser le retour de Charles de Gaulle dont nous découvrons chaque jour avec quelle absence d’honneur il la régla. La Cinquième Constitution aurait dû reprendre les fondements de la Troisième République en les modernisant ; je crois que ce fut un grand tort que d’avoir autorisé l’usage du suffrage universel pour l’élection du chef de l’Etat. Je crois que ceux, qui à cette époque, ont crié à l’atteinte à la démocratie avaient raison (François Mitterrand, Robert Schumann etc. Je suis convaincu aujourd’hui que ce mode d’élection reporté à celle du Parlement contribue à empêcher le vote des lois selon sa conscience, car par ce mode d’élection, on en arrive à annihiler la liberté de conscience au non de la solidarité de la majorité. C’est ce qui explique la difficulté de faire prévaloir la défense de la loi morale naturelle et du droit moral naturel.

[21] Cette dégradation de l’Etat, sa soumission au politique vient de ce qu’en fait, il n’y a plus de légitimité véritable qui puisse réellement l’incarner ; la chute de la royauté a brisé les liens de légitimité naturels est spirituels.

[22] D’une logique imparable : une camarade de classe de ma fille a, depuis l’âge de 14 ans, avorté 3 fois. La pilule un mensonge mortel !

[23] Aujourd’hui, dans certains milieux intellectuels y compris catholiques, on tend à nous persuader qu’il n’existe pas de complot ; certes le seul comploteur in fine est Lucifer, mais il existe bel et bien des sociétés occultes au pouvoir mauvais, des clubs de pensée qui, s’appuyant sur les médias, sur des éditeurs, sur des écrivains, des artistes ourdissent des projets de blasphèmes qu’ils présentent comme des facteurs de progrès… Et c’est en cela qu’on peut parler de complot. Et il existe bien un complot antichrétien dont le but ultime est de réduire en servitude par la chute dans l’infra humaine l’ensemble de l’humanité. Et de prendre conscience de ces intentions ordonnées n’est en rien une aliénation, ni un manque d’espérance ; c’est au contraire faire preuve d’une grande lucidité intellectuelle et spirituelle.

[24] Elle fut entre autre haineuse du père et hostile à la conception de l’enfant et à tout ce qui se rapporte à la maternité.

[25] On nous les servit avec la même vigueur, le même matraquage que les slogans nazis ou communistes.

[26] Aucune femme qui avorte n’échappe à de grave dépression qui, pour plus de la moitié se terminent par des tentatives de suicides. Très souvent le couple se brise et la femme a beaucoup de problèmes pour refaire sa vie, pour trouver un équilibre.

[27] Quelle pantomime, quel misérabilisme moral que se dernière visite à Romme, près du Saint Siege. Il est dès plus déshonorant que ce comportement démagogique autant qu’indigne : jouer sur la sensibilité religieuse d’une part du peuple pour s’assurer sa réélection, alors qu’il a déjà décidé qu’il n’honorerait aucun de ses engagements.  Il faut être abandonné du ciel pour en arriver là… et il n’est pas le seul.

[28] Annexe 3



02/01/2011
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